Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
Rubrique en collaboration avec
En ce début de séance du 1er juillet 2025, la Bourse de Paris s'inscrit en légère baisse, le CAC 40 reculant de 0,33 % à 7640,25 points. Après la clôture prudente de la veille, les investisseurs réagissent à la fois à des indicateurs économiques mitigés et au manque d'enthousiasme sur les perspectives à court terme, dans un marché attentiste. La séance est marquée par la faiblesse des valeurs industrielles et médiatiques, tandis que quelques poches de résistance émergent dans la grande consommation et le luxe.
La tendance négative du CAC 40 s’explique ce matin par la faiblesse de plusieurs poids lourds industriels et de la sphère cyclique. Les valeurs les plus pénalisées sont Bureau Veritas (-3,25 %), Publicis Groupe (-4,49 %), ArcelorMittal (-2,23 %), Thales (-2,08 %) et Saint-Gobain (-1,91 %). Les valeurs liées aux matières premières et à l’industrie, à l’image d’ArcelorMittal et Saint-Gobain, subissent la pression d’un climat économique incertain, alors que les derniers indicateurs industriels publiés en France font état d’une contraction moins forte que prévu, mais qui pèse néanmoins sur la confiance des investisseurs. Les valeurs technologiques ne sont pas épargnées, avec STMicroelectronics en baisse de 1,93 %. Le secteur industriel dans son ensemble recule de 1,16 %, tandis que l’automobile (Renault -1,00 %, Stellantis -1,61 %) et l’aéronautique (Airbus -1,48 %, Safran -1,01 %) souffrent également. Cette morosité contraste avec la stabilité affichée par les principaux indices américains lors de la première séance de la semaine, où le S&P 500 et le Nasdaq ont progressé grâce à l’espoir de baisses de taux outre-Atlantique.
Face à ce mouvement de repli, quelques valeurs tirent leur épingle du jeu, notamment dans la grande consommation et le luxe. Carrefour s’adjuge 1,25 %, Kering (+1,83 %) et LVMH (+1,77 %) se distinguent, portés par leur statut défensif et une appétence persistante pour les valeurs de prestige. L’Oréal (+0,58 %) et Hermès (+0,13 %) participent également à cette dynamique positive du secteur du luxe et des biens de consommation. Les télécommunications affichent aussi une progression notable, avec Orange en hausse de 0,93 %, confirmant la résilience du secteur en période de volatilité accrue. Du côté des utilités et de l’énergie, les variations sont plus limitées : Engie progresse de 0,53 %, tandis que TotalEnergies stagne (-0,08 %). Ces évolutions soulignent la recherche de valeurs refuge et de stabilité dans un contexte où l’incertitude macroéconomique reste prégnante. Les opérateurs restent sensibles aux publications macroéconomiques récentes, notamment l’indice PMI manufacturier, dont la contraction moindre qu’attendue a néanmoins laissé les investisseurs prudents sur la croissance à venir.
Le marché parisien entame le mois de juillet sur une note hésitante, dans le prolongement d’une fin de trimestre marquée par la prudence. Si la baisse reste modérée, la dispersion des performances sectorielles illustre la nervosité ambiante. Les investisseurs restent en alerte, dans l’attente d’éléments nouveaux sur les fronts géopolitique et monétaire, alors que les marchés américains ont bénéficié récemment d’un regain d’optimisme lié à l’éventualité de prochaines baisses de taux. La saison des résultats trimestriels, qui approche, pourrait agir comme un catalyseur pour réorienter la tendance. En attendant, la sélectivité prévaut : les valeurs défensives et celles offrant de la visibilité à moyen terme semblent privilégiées, tandis que les secteurs cycliques continuent de faire les frais de l’incertitude conjoncturelle. Les opérateurs surveilleront de près l’évolution des volumes et la réaction des indices européens à la publication des indicateurs clefs dans les prochains jours, dans un contexte international toujours volatil.
➸ Frais cachés : quand la transparence est à sens unique
➸ L’action FDJ United face au défi de la croissance sous contrainte réglementaire