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Lâattente est palpable : Ă quelques heures de la dĂ©cision de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale amĂ©ricaine, les marchĂ©s retiennent leur souffle. Les taux longs montent, les investisseurs sâinterrogent sur la suite du cycle monĂ©taire, et les portefeuilles se rĂ©ajustent.
Les chiffres Ă retenirDepuis 2022, la French Tech a connu 2 150 exits et 7 193 levĂ©es de fonds. Ces chiffres impressionnants masquent une recomposition du marchĂ© : moins dâopĂ©rations quâauparavant, mais des transactions de plus grande envergure.
La surprise du semestreAu premier semestre 2025, les volumes reculent (-13 %), mais la valeur grimpe de 33 %. Ce paradoxe sâexplique par des mĂ©ga-deals emblĂ©matiques : Exclusive Networks (2,2 MdâŹ), Esker (1,6 MdâŹ) ou encore Opcore (~0,4 MdâŹ). En parallĂšle, les levĂ©es de fonds françaises rĂ©sistent mieux que la moyenne europĂ©enne en volume (-10 % contre -44 %), mais reculent davantage en valeur (-26 % contre -12 %).
La tendance lourdeCette Ă©volution illustre la montĂ©e en puissance des financements Growth et Private Equity au dĂ©triment du Venture Capital, qui ne reprĂ©sente plus que 31 % de la valeur levĂ©e. Les secteurs dominants restent le software et les IT services, tandis que la FinTech et la HealthTech marquent le pas. Autrement dit, les investisseurs se montrent plus sĂ©lectifs mais continuent dâappuyer les projets solides et rentables.
Source : Y Ventures
Pourquoi câest clĂ©Depuis 2022, les rendements obligataires Ă 20â30 ans remontent partout dans le monde. Ce mouvement, inĂ©dit depuis quinze ans, remet les obligations longues au cĆur de la stratĂ©gie des investisseurs qui cherchent Ă diversifier leurs portefeuilles dominĂ©s par les actions.
Les moteurs cachĂ©sPlusieurs forces se combinent : une inflation persistante, des dettes publiques record, le retrait des banques centrales de leurs achats massifs dâobligations (resserrement quantitatif), mais aussi la baisse de la demande des fonds de pension. MĂȘme le Japon et lâAllemagne, longtemps refuges de taux bas, connaissent cette remontĂ©e.
Le signal pour les investisseursAux Ătats-Unis, les TIPS Ă 30 ans affichent une prime rĂ©elle rarement vue depuis 15 ans. Cela signifie que les investisseurs sont mieux rĂ©munĂ©rĂ©s pour accepter le risque de duration. Mais attention : si les taux montent trop vite, les valorisations boursiĂšres risquent de souffrir. La clĂ© est de trouver un nouvel Ă©quilibre entre actions et obligations longues, redevenues un outil de stabilisation.
Source : Gustavo Horenstein, Dorval AM
Le scĂ©nario centralDans son rapport « Expected Returns 2026-2030 », Robeco imagine une « renaissance » technologique⊠mais sans souffle. La croissance mondiale resterait modĂ©rĂ©e, avec une inflation installĂ©e autour de 2,5 %. Les Ătats-Unis conserveraient une dynamique positive, mais leur leadership serait de plus en plus contestĂ©.
Les vents contrairesQuatre freins structurants pĂšsent sur lâĂ©conomie mondiale :
une fragmentation géopolitique durable,
des dettes souveraines croissantes,
une inflation qui résiste aux politiques monétaires,
et des politiques publiques souvent incohĂ©rentes. MĂȘme lâessor de lâintelligence artificielle se heurte Ă ces vents contraires : lâIA stimule la productivitĂ©, mais ne suffit pas Ă relancer une croissance robuste.
Ce que ça impliqueRobeco invite à une approche sélective : éviter les actions US surévaluées et le high yield trop risqué, privilégier les marchés émergents et la dette souveraine en devises fortes. Dans un monde incertain, la diversification et la préparation à plusieurs scénarios deviennent des armes indispensables pour protéger et faire croßtre son patrimoine.
Source : « Expected Returns 2026-2030 », Robeco
Lâaffaire en brefUn investisseur avait logĂ© une augmentation de capital de PME dans un PEA-PME ouvert juste avant. Sa banque a invalidĂ© lâopĂ©ration, estimant que les titres avaient Ă©tĂ© acquis avant lâouverture effective du plan.
La dĂ©cision des jugesLa Cour de cassation (septembre 2024) a tranchĂ© : pour des titres non cotĂ©s, la propriĂ©tĂ© nâest transfĂ©rĂ©e quâau moment de leur inscription au registre de la sociĂ©tĂ© Ă©mettrice. Dans ce cas prĂ©cis, lâopĂ©ration Ă©tait donc bien valide, contrairement Ă ce quâaffirmait la banque.
Pourquoi câest crucialLa fiscalitĂ© avantageuse du PEA repose sur une mĂ©canique stricte. Ouvrir le plan, crĂ©diter le compte espĂšces et inscrire les titres doivent ĂȘtre parfaitement synchronisĂ©s. Une date mal calĂ©e peut suffire Ă faire perdre lâavantage fiscal, dâoĂč lâimportance dâun suivi minutieux, idĂ©alement avec lâappui dâun conseiller spĂ©cialisĂ©.
Source : Cour de cassation (septembre 2024)
LâĂ©tat du marchĂ©En 2025, lâassurance voyage mondiale atteint 23,6 Md$. La France pĂšse 1,5 Md⏠et se distingue avec un taux de pĂ©nĂ©tration de 49 % â nettement supĂ©rieur Ă la moyenne mondiale (34 %).
Ce qui changeLes usages Ă©voluent vite : 62 % des contrats français sont dĂ©sormais souscrits en ligne, les sinistres les plus coĂ»teux concernent la santĂ© (2 800 ⏠en moyenne pour les frais mĂ©dicaux, 7 600 ⏠pour un rapatriement), et les cartes bancaires couvrent encore un tiers des voyageurs, bien quâavec des garanties limitĂ©es.
La suite possibleAvec une prime moyenne Ă 38 âŹ, la France reste compĂ©titive, mais lâinflation mĂ©dicale internationale et les risques climatiques poussent vers une montĂ©e en gamme des couvertures. La digitalisation et lâarrivĂ©e des insurtechs (Koala, Chapka) devraient accentuer cette transformation, rendant lâassurance voyage plus accessible et plus personnalisĂ©e.
Sources : HelloSafe, France Assureurs, KPMG
âïž Ă demain, mĂȘme heure, mĂȘme rigueur.