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Retour des Actifs

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La mode des fonds passifs semblait éternelle : bas coûts, ET omniprésents, et une promesse d’efficacité tranquille. Mais voilà que le vent tourne. Dans un marché devenu nerveux, où les écarts de performance se creusent et les taux changent la donne, les investisseurs européens redécouvrent les vertus de la gestion active.

📈 La Chine réveille ses marchés

Les flux de capitaux particuliers redonnent de la vigueur à la Bourse chinoise.
Les actions chinoises poursuivent leur reprise, portées par une relance centrée sur la consommation et un regain de confiance des investisseurs particuliers.

Ce qu’il faut savoir : l’indice composite de Shanghai a atteint son plus haut niveau depuis dix ans, dopé par des mesures ciblées (prime à la naissance, subvention aux prêts conso).

Zoom sur les tendances : les ménages transfèrent leur épargne bancaire vers des placements financiers, renforçant les flux vers les actions locales.

L’analyse : si Pékin maintient une relance mesurée sans excès de levier, la Chine pourrait amorcer un marché haussier durable, bien différent de la bulle de 2015.

Source : Principal Asset Management (Christian Floro)

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💳 Tarifs bancaires : le rattrapage

Les frais bancaires 2025 grimpent plus vite que l’inflation.
Après deux ans de pause, la facture repart : tenue de compte, cartes, virements en agence… tout augmente.

Les chiffres clés : selon l’Observatoire des tarifs bancaires (OTB), 10 des 14 principaux services bancaires sont plus chers, avec +3,1 % sur un an, contre +1 % pour l’inflation.

Ce qu’il se passe : la tenue de compte grimpe de 8,95 % (21,78 € en moyenne), certaines cartes dépassent 44 €, et les virements en agence flirtent avec les 5 €.

L’enjeu : les banques invoquent un rattrapage post-pandémie, mais la clientèle connectée, habituée à la gratuité, grince des dents.

Source : Observatoire des Tarifs Bancaires 2025

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🧭 Gestion active : le grand retour

Les investisseurs européens reprennent la main sur leurs portefeuilles.
Les stratégies passives reculent au profit d’une gestion plus flexible et sélective.

Ce qu’on observe : selon Janus Henderson, la part de gestion active a progressé de 7 % en six mois, signe d’un vrai tournant de cycle.

Les faits marquants : les investisseurs plébiscitent les obligations gérées activement (+8 %), renforcent leurs positions sur les grandes capitalisations américaines et délaissent les secteurs jugés surévalués, comme la tech et la finance.

La tendance de fond : après une décennie dominée par la gestion passive, l’environnement de taux plus incertain et les écarts de performance entre entreprises redonnent de la valeur à la sélection humaine. « Les écarts entre gagnants et perdants vont se creuser », avertit Janus Henderson.

Source : Janus Henderson – Rapport Portfolio Panorama 2025

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🌍 230 milliards envolés en frais cachés

Les paiements transfrontaliers coûtent (très) cher aux consommateurs.
Cinq ans après les promesses du G20, les frais invisibles persistent et gonflent.

Le constat : selon Wise, 230 milliards d’euros s’évaporeront en 2025 dans les marges de change dissimulées, dont 6 milliards pour la France. En cause : le manque de transparence et l’accès encore limité des acteurs non bancaires aux systèmes de paiement nationaux.

Ce qu’il faut retenir : seuls huit pays du G20 permettent aujourd’hui un accès direct de ces prestataires aux infrastructures publiques — levier clé pour casser les monopoles et faire baisser les coûts. L’Union européenne avance, mais la BCE tarde à harmoniser les règles.

L’appel à l’action : Wise exhorte les gouvernements à ouvrir le marché, imposer la transparence totale sur les marges de change et tenir les promesses de 2027. Selon Consumers International, « le manque de clarté reste un frein majeur à la confiance dans la finance numérique ».

Source : Rapport Wise 2025 – Appel au G20

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🏬 Commerce de détail : vitrines sous tension

Les locaux vacants progressent, mais les enseignes s’adaptent.
La France compte désormais 10,6 % de commerces vides, contre 9,7 % un an plus tôt. Le signe d’un marché en pleine recomposition plutôt qu’en déclin.

Les points saillants : les centres commerciaux atteignent 16 % de vacance, quand les zones commerciales restent stables à 7,2 %. Le phénomène s’accentue surtout dans les métropoles, où les loyers pèsent et les flux piétons se concentrent ailleurs.

Ce que cela traduit : le commerce urbain souffre encore du télétravail et du e-commerce, mais les périphéries et les retail parks tiennent bon, soutenus par des enseignes de services, de sport et de restauration rapide.

Le mouvement : Adopt’, Normal ou Basic-Fit figurent parmi les enseignes les plus dynamiques, multipliant les ouvertures pour capter une clientèle locale et récurrente. Selon Codata, la rotation commerciale reste forte (11 %), preuve d’un secteur qui se renouvelle à marche forcée.

Source : Codata Digest 2025

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À demain — même heure, même rigueur.
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