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🎬 Ce n'est pas que du cinéma !

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On croit toujours qu’on investit avec son cerveau. En réalité, c’est souvent notre estomac, nos peurs et nos potes du groupe WhatsApp « Bourse & Barbecue » qui décident à notre place. La lucidité financière des Français, c’est un peu comme le régime sans sucre… pleine de bonnes intentions, mais rarement tenue.

🧠 Les Français et leurs biais financiers — la lucidité, version bêta

Ils se pensent rationnels, mais leurs portefeuilles racontent une autre histoire. Les Français découvrent enfin leurs réflexes d’investisseurs… et leurs zones d’ombre.

Ce qu’il faut retenir

Selon un sondage OpinionWay pour BlackRock, 82 % des Français reconnaissent être influencés par des biais comportementaux dans leurs décisions d’investissement. Bonne nouvelle : la prise de conscience progresse, mais reste incomplète.

Ce que ça dit

L’aversion au risque reste la star des biais (44 %), surtout chez les femmes (59 % contre 50 % des hommes). Les jeunes, eux, se distinguent : 57 % des 18-24 ans se disent prêts à prendre des risques. Autre travers bien ancré : le biais de familiarité – plus d’un Français sur deux investit là où il se sent « à l’aise », quitte à négliger le rendement.

Pourquoi ça compte

Ces réflexes coûtent cher : 46 % des épargnants s’en remettent à leur entourage plutôt qu’à un professionnel. Pourtant, 58 % veulent renforcer leur culture financière. « Les gérants d’actifs ont un rôle clé à jouer pour démocratiser les grands principes de l’investissement », rappelle Estelle Castres, DG de BlackRock France.

Source : Sondage OpinionWay pour BlackRock, septembre 2025.

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🏦 Banques en zone de turbulences — le retour du stress test grandeur nature

Wall Street retient son souffle : pertes bancaires, tensions de liquidité et signaux d’alerte de la Fed. Les investisseurs se demandent si la série des « mini-crises » bancaires aura une saison 3.

Le contexte

Deux banques régionales américaines, Zions Bancorp et Western Alliance, viennent d’annoncer des pertes de plusieurs dizaines de millions de dollars, certaines liées à des fraudes. Résultat : la confiance se fissure et les marchés s’affolent.

Le détail

Ces affaires font remonter de vieux démons — créances douteuses, liquidité tendue, et taux repo en hausse. Même Jamie Dimon (JP Morgan) tire la sonnette d’alarme : « Quand on voit un cafard, il y en a d’autres. » Dans ce climat, la Fed surveille de près les signaux de tension et n’exclut plus un nouveau soutien à la liquidité.

Le twist français

Pendant ce temps, BNP Paribas chute de 8 % après une condamnation pour complicité d’exactions au Soudan. Sur le plan politique, la France respire : les motions de censure contre Sébastien Lecornu ont échoué, et la réforme des retraites est suspendue. Mais le budget 2026 s’annonce explosif.

Sources : Romane Ballin, gérante Obligatoire chez Auris gestion.

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💡 Épargnants : et si le vrai risque, c’était de ne pas en prendre ?

Entre dettes publiques et entreprises florissantes, les cartes ont été rebattues. Et si la prudence consistait désormais à investir plutôt qu’à attendre ?

L’idée forte

Pour Laurent Chaudeurge (BDL Capital Management), le concept d’actif sans risque a vécu. Aujourd’hui, certaines entreprises solides se financent à meilleur taux que l’État français. Le monde à l’envers ? Pas tant que ça.

Le raisonnement

L’État, englué dans ses dettes et ses contraintes politiques, perd peu à peu son aura de créancier modèle. À l’inverse, les entreprises internationales bien gérées génèrent du cash, distribuent des dividendes, rachètent leurs actions, et… inspirent confiance. Pendant que les États creusent leur déficit, les boîtes renforcent leur bilan.

Ce que ça implique

En France, seuls 6 % de l’épargne des ménages sont investis en actions, contre 30 % aux États-Unis. « Le vrai risque aujourd’hui, c’est de continuer à ne pas en prendre », conclut Chaudeurge. L’audace est devenue une forme de prudence.

Source : Tribune BDL Capital Management, octobre 2025.

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🏠 Location moyenne durée : le nouveau tempo des propriétaires

Airbnb perd du terrain, les baux classiques manquent de souplesse : entre les deux, une nouvelle forme de location séduit les propriétaires français.

La tendance

Face au durcissement des règles sur la location courte durée, les propriétaires français changent de partition. Selon Wunderflats, la location meublée moyenne durée (1 à 10 mois) séduit désormais propriétaires et locataires.

Pourquoi ça marche

Moins risquée que l’Airbnb, plus souple que la location classique, elle attire ceux qui cherchent mobilité et sécurité : étudiants, salariés en mission, expatriés de retour. Les plateformes garantissent les paiements, vérifient les locataires et digitalisent tout le processus.

L’impact

Ce modèle remet sur le marché des logements autrefois vacants ou touristiques. « La location moyenne durée réhabilite une version positive de l’expérience locative », explique Gabriel Brüser, DG de Wunderflats France. Résultat : plus de 7 000 logements actifs sur la plateforme et une croissance x2 du nombre de locataires.

Source : Communiqué Wunderflats France, 21 octobre 2025.

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🎥 Sofica 2025 : investir dans le cinéma, c’est aussi faire son cinéma fiscal

Un investissement glamour, fiscalement avantageux et culturellement utile : les Sofica font leur grand retour avant la fin d’année.

Le pitch

Treize Sofica agréées par Bercy permettront de financer films, séries et documentaires, avec à la clé une réduction d’impôt jusqu’à 48 % du montant investi. 🎞️

Les acteurs principaux

Parmi les sociétés agréées : Agora Sofica et Clubimages1 (nouvelles venues), Cinemage 21, Cofimage 38, Palatine Étoile 24… Au total, 73 millions € de collecte fléchés vers la création audiovisuelle française.

Pourquoi c’est culte

En 2024, les Sofica ont financé plus de la moitié des films d’initiative française, dont le primé Flow (Golden Globe 2025). Plafond de niches fiscales relevé à 18 000 €, avantage maximal de 8 640 € : un dispositif qui combine passion et rendement fiscal.

Source : Ministère de la Culture / CNC, octobre 2025.

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