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🌿 L’herbe plus verte au Nasdaq ?

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Longtemps relégué au rang des mirages boursiers, le marché du cannabis revient sur le devant de la scène. Loin de l’euphorie spéculative de 2019, c’est désormais une renaissance sous contrôle, nourrie par des signaux politiques forts : la reclassification fédérale en cours aux États-Unis et l’ouverture progressive de l’Europe.

🌿 Le cannabis veut reprendre racine

Après des années de désillusion, le marché du cannabis entrevoit une seconde chance.

Pourquoi ça compte
Les valorisations s’étaient effondrées de près de 90 % entre 2019 et 2023. Mais depuis fin 2024, les grands noms du secteur — Tilray Brands, Cronos Group, Aurora Cannabis — rebondissent, portés par une reprise réglementaire et un intérêt institutionnel renaissant.

Ce qui change
Aux États-Unis, le projet de reclassement du cannabis de la catégorie I à la catégorie III serait un tournant historique : il ouvrirait l’accès au financement bancaire, permettrait la déductibilité fiscale et attirerait de nouveau les capitaux. En Europe, l’Allemagne légalise partiellement, redessinant le cadre du marché continental.

Le fond du dossier
La demande structurelle reste forte — notamment pour le cannabis médical — tandis que les ETF sectoriels enregistrent à nouveau des flux entrants. Mais la prudence s’impose : la rentabilité reste fragile et le marché noir actif.

Pour les investisseurs, la clé réside dans le suivi des ventes légales, des marges, et du calendrier réglementaire américain.

Source : eToro / Antoine Fraysse-Soulier

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🏢 SCPI : la reprise s’installe

Les SCPI Ă  capital variable signent leur meilleur T3 depuis 2023.

Le détail
Selon le Ramify SCPI Index (RSCPI), la performance globale atteint +1,13 % au T3 2025, avec deux trimestres consécutifs de revalorisation positive (+0,04 %) et des revenus locatifs stables (+1,09 %). Les SCPI diversifiées caracolent en tête à +1,56 %, devant la logistique (+1,27 %).

Pourquoi c’est encourageant
Cette embellie confirme une meilleure adéquation entre prix et valorisations après un cycle de correction. Les marchés de bureaux et santé se stabilisent, et les flux reviennent doucement dans la pierre-papier.

Ce que cela dit du contexte
Malgré la bonne tenue du secteur, la note souveraine française abaissée à A+ et la baisse des investissements immobiliers (-27 %) rappellent la fragilité du climat politique.

« Deux trimestres de stabilisation confirment la résilience du marché, à condition d’un retour de la confiance politique et budgétaire », souligne Samy Ouardini (Ramify).

Source : Ramify SCPI Index T3 2025

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⏰️ Retraites suspendues, incertitudes prolongées

La réforme de 2023 est gelée jusqu’en 2028 : statu quo et confusion.

Ce qu’il faut savoir
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé le 14 octobre la suspension de la réforme jusqu’au 1er janvier 2028, soit après la présidentielle. L’âge légal reste à 62 ans et 9 mois, avec 170 trimestres pour le taux plein — un gel des paramètres actuels.

Les zones grises
Surcote parentale, carrières longues, rachat de trimestres : plusieurs mesures se retrouvent en suspens. L’impact pour les générations 1964-1967 est majeur, faute de visibilité sur les futures règles.

Pourquoi ça interroge
Cette pause prolonge l’incertitude des assurés et des employeurs. Si les négociations échouent fin 2027, la réforme pourrait revenir sous une forme modifiée, relançant un cycle de turbulences sociales et budgétaires.

Source : WTW

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🪑 Amortissement supprimé : les loueurs en colère

Le PLF 2026 supprime l’amortissement en location meublée — un coup dur pour les bailleurs.

Le fait politique
En commission des finances, la suppression de l’amortissement a suscité la fureur des acteurs du secteur. Pour Stéfano Demari et Victor Peltier (JD2M), cette mesure « confond location meublée et courte durée » et « pénalise les jeunes actifs et étudiants, qui représentent 60 % des locataires ».

Pourquoi ça crispe
Le dispositif fiscal rendait rentable le meublé de longue durée. Sans avantage, 6 000 € de mobilier deviennent une charge sèche, et les bailleurs risquent de se retirer du marché. JD2M alerte : « Croire qu’un bien meublé deviendra soudainement un logement vide relève de la pure utopie. »

Le fond du malaise
Instabilité chronique des règles fiscales, perte de confiance, risque de raréfaction de l’offre locative. « On passe de l’amortissement pour tout le monde à l’amortissement pour personne », déplore Stéfano Demari.

Source : JD2M / Déclarations de Stéfano Demari et Victor Peltier

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đź’¸ PER : vers une liquidation obligatoire ?

Un amendement au PLF 2026 obligerait les retraités à liquider leur PER au moment du départ.

Le contexte
L’objectif officiel : limiter les transmissions patrimoniales non taxées. En pratique, la mesure pourrait bouleverser un pilier de l’épargne longue, alors que 11 millions de PER sont ouverts, dont 4 millions individuels.

Les alertes
Pour Joseph Choueifaty (Goodvest), cette contrainte enverrait un « signal désastreux à la capitalisation ». La sortie unique en capital subirait une fiscalité plus lourde (jusqu’à 41 % pour une TMI de 30 %), tandis que la rente, jugée rigide et coûteuse, reste peu attractive.

Pourquoi c’est risqué
Cette mesure pourrait détourner des milliards d’euros du financement de l’économie réelle, alors même que le PER finance PME, private equity et transition écologique.
👉 Après la suspension des retraites, voilà une nouvelle menace pour la retraite par capitalisation.

Source : Goodvest / Joseph Choueifaty

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🎯 À demain, même heure, même rigueur.


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