Un placement qui cumulerait les avantages
Depuis quelques années, le gouvernement cherche à orienter l'épargne des Français vers les entreprises. C'est sur cette idée qu'est né le Plan d'épargne retraite (PER) en 2019. Dans cette même optique, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire vient d'annoncer vouloir lancer un placement dédié aux enfants de 0 à 18 ans : le Plan d'Épargne Avenir Climat (PEAC).
Le projet actuel cumule les avantages. Il conjugue la gestion par horizon du Plan d'épargne retraite, la garantie en capital des fonds Eurocroissance et un plafond proche du livret A (22.950 €). Dans le détail, il prévoit que l'épargne soit investie à risque dans des entreprises ou projets « verts » et progressivement sécurisée à mesure que la majorité approche.
Le rendement annuel n'est pas voué à être fixé par l'État mais dépend entièrement de la performance des investissements. Sur le papier, le placement est adossé à une garantie en capital si l'argent reste bloqué jusqu'à la majorité de l'enfant. Enfin, il n'est pas exclu que l'État réalise un abondement si le PEAC est ouvert à la naissance de l'enfant, pour un montant encore inconnu.
Les parents effrayés à l'idée de placer de l'argent à risque pour leurs enfants pourraient donc être rassurés. À ce stade d'ébauche, le Plan d'Épargne Action Climat pourrait permettre d'aller chercher un potentiel rendement grâce à l'investissement dans des entreprises, tout en écartant le risque habituel de perte. Les gains seraient quant à eux entièrement défiscalisés (pas d'impôt sur le revenu ni de prélèvements sociaux).
En clair, les bambins pourraient profiter du rendement de placements à risque pendant 18 ans sans payer d'impôts, avec la garantie de retrouver au minimum le capital investi par leur proche en cas de moins-value (auxquels il faudra probablement retrancher les frais, si l'on reste sur un modèle type assurance-vie / PER).
Le projet actuel cumule les avantages. Il conjugue la gestion par horizon du Plan d'épargne retraite, la garantie en capital des fonds Eurocroissance et un plafond proche du livret A (22.950 €). Dans le détail, il prévoit que l'épargne soit investie à risque dans des entreprises ou projets « verts » et progressivement sécurisée à mesure que la majorité approche.
Le rendement annuel n'est pas voué à être fixé par l'État mais dépend entièrement de la performance des investissements. Sur le papier, le placement est adossé à une garantie en capital si l'argent reste bloqué jusqu'à la majorité de l'enfant. Enfin, il n'est pas exclu que l'État réalise un abondement si le PEAC est ouvert à la naissance de l'enfant, pour un montant encore inconnu.
Les parents effrayés à l'idée de placer de l'argent à risque pour leurs enfants pourraient donc être rassurés. À ce stade d'ébauche, le Plan d'Épargne Action Climat pourrait permettre d'aller chercher un potentiel rendement grâce à l'investissement dans des entreprises, tout en écartant le risque habituel de perte. Les gains seraient quant à eux entièrement défiscalisés (pas d'impôt sur le revenu ni de prélèvements sociaux).
En clair, les bambins pourraient profiter du rendement de placements à risque pendant 18 ans sans payer d'impôts, avec la garantie de retrouver au minimum le capital investi par leur proche en cas de moins-value (auxquels il faudra probablement retrancher les frais, si l'on reste sur un modèle type assurance-vie / PER).
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