Des fonds « verts » qui investissent dans les énergies fossiles
Vous pensiez donner du sens à votre épargne en choisissant des supports « durables » ou labellisés ISR ? Gare à la désillusion. Plusieurs enquêtes récentes montrent que beaucoup de ces fonds ne sont pas conformes à l'image d'un placement « vertueux ». Et ce, en toute légalité.
Dans une étude publiée en mars 2023, l'UFC-Que Choisir ne mâche pas ses mots, en appelant à « mettre fin d'urgence à l'écoblanchiment ». L'association de consommateurs a analysé 8 fonds « durables » de grandes sociétés de gestion et constaté un manque d'adéquation entre l'étiquette « verte » et la réalité.
L'étude prend pour exemple certains fonds des sociétés Groupama AM et Amundi, qui, dans leurs choix d'actifs sur le secteur automobile, n'imposent que 33 à 37% de critères verts pour retenir la qualification « durable ». L'association explique également que dans la composition du fonds « Actions environnement » de la Banque Postale AM, 52% des entreprises affichent une surconsommation d'eau par rapport aux sociétés comparables, et 34% des émissions de carbones supérieures.
D'après une enquête menée par une dizaine de médias européens et coordonnée par Investico et Follow the Money, près de 50% des fonds « superverts » investissent dans les énergies fossiles ou l'aéronautique contrairement à leurs engagements. En juin 2022, Le Monde a ainsi publié la liste de 386 supports d'investissement concernés. Par exemple, toujours selon le quotidien, 16% de l'encours du fonds « Energie durable » de BlackRock concerneraient des sociétés dont la production électrique repose sur les énergies fossiles, alors qu'il est censé exclure les sociétés du charbon, du pétrole et du gaz.
Dans une étude publiée en mars 2023, l'UFC-Que Choisir ne mâche pas ses mots, en appelant à « mettre fin d'urgence à l'écoblanchiment ». L'association de consommateurs a analysé 8 fonds « durables » de grandes sociétés de gestion et constaté un manque d'adéquation entre l'étiquette « verte » et la réalité.
L'étude prend pour exemple certains fonds des sociétés Groupama AM et Amundi, qui, dans leurs choix d'actifs sur le secteur automobile, n'imposent que 33 à 37% de critères verts pour retenir la qualification « durable ». L'association explique également que dans la composition du fonds « Actions environnement » de la Banque Postale AM, 52% des entreprises affichent une surconsommation d'eau par rapport aux sociétés comparables, et 34% des émissions de carbones supérieures.
D'après une enquête menée par une dizaine de médias européens et coordonnée par Investico et Follow the Money, près de 50% des fonds « superverts » investissent dans les énergies fossiles ou l'aéronautique contrairement à leurs engagements. En juin 2022, Le Monde a ainsi publié la liste de 386 supports d'investissement concernés. Par exemple, toujours selon le quotidien, 16% de l'encours du fonds « Energie durable » de BlackRock concerneraient des sociétés dont la production électrique repose sur les énergies fossiles, alors qu'il est censé exclure les sociétés du charbon, du pétrole et du gaz.
Commentaires (1)
Pu*** on n'est pas sortis de l'auberge. Toujours prêts à nous arnaquer pour faire plus de fric ces banquiers.