Un impôt qui coûte cher à l'Etat et qu'il faut rendre plus efficient
La Cour des comptes a récemment publié un rapport détaillé sur l'Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), dispositif introduit par la loi de finances de 2018 en remplacement de l'ISF. Cette taxe, qui cible les biens immobiliers des particuliers dont la valeur nette dépasse 1,3 million d'euros fait l'objet de plusieurs critiques de la Cour des comptes.
En 2022, environ 164 000 foyers ont été assujettis à l'IFI, générant un total de 1,8 milliard d'euros de recettes fiscales. Bien que représentant une fraction modeste des 117 milliards d'euros de fiscalité pesant sur le patrimoine des ménages, l'IFI a connu une croissance continue de ses recettes depuis sa création, avec une augmentation moyenne de 14,2 % par an.
La complexité de l'assiette de l'IFI, qui inclut les biens immobiliers détenus directement ou indirectement, est source de défis tant pour les contribuables que pour l'administration fiscale. Des règles complexes ont été instaurées pour prévenir l'évasion fiscale, notamment dans les cas où les biens sont détenus via des sociétés ou des produits de placement immobilier. Ce qui soulève des questions de la part des magistrats sur l'accessibilité et la simplicité du système pour les contribuables, qui bénéficient cependant d'outils d'aide à l'évaluation de la valeur de leurs biens.
En 2022, environ 164 000 foyers ont été assujettis à l'IFI, générant un total de 1,8 milliard d'euros de recettes fiscales. Bien que représentant une fraction modeste des 117 milliards d'euros de fiscalité pesant sur le patrimoine des ménages, l'IFI a connu une croissance continue de ses recettes depuis sa création, avec une augmentation moyenne de 14,2 % par an.
La complexité de l'assiette de l'IFI, qui inclut les biens immobiliers détenus directement ou indirectement, est source de défis tant pour les contribuables que pour l'administration fiscale. Des règles complexes ont été instaurées pour prévenir l'évasion fiscale, notamment dans les cas où les biens sont détenus via des sociétés ou des produits de placement immobilier. Ce qui soulève des questions de la part des magistrats sur l'accessibilité et la simplicité du système pour les contribuables, qui bénéficient cependant d'outils d'aide à l'évaluation de la valeur de leurs biens.
Commentaires (6)
Alors là, laissez-moi vous dire que ça ne m'étonne absolument pas ! Tout ce temps et cet argent dépensé pour un impôt qui coûte un bras à l'Etat, et le pire, c'est que la fraude continue de courir les rues ! Quelle efficacité, bravo... On devrait peut-être commencer à penser à rendre le système plus efficient au lieu de toujours trouver des moyens pour le rendre plus cher, vous ne croyez pas ?
Si je comprends bien, on dépense un pognon de dingue pour un truc qui n'est finalement pas assez efficace ? Plutôt que de râler sur le coût de l'IFI, ils feraient mieux de se concentrer sur la lutte contre l'évasion fiscale !