Absente du G7, en pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis et dont l'issue est incertaine, la Chine cherche un nouveau souffle en Europe pour maintenir son modèle économique mais aussi retrouver sa suprématie internationale. Depuis longtemps, ce pays cultive à travers le commerce, un art et une culture du dialogue. Il a été possible de le vérifier ces derniers jours par la visite du Président Macron au Président Xi Jinping.
Au delà des formalités diplomatiques d'usage entre l'Orient et l'Occident, la stratégie du chef de l'Etat chinois laisse entrevoir sa détermination à mettre en œuvre les nouvelles routes de la Soie. Historiquement, il s'agissait d'un arc allant de la Chine jusqu'à l'Europe et qui englobait l'Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et une partie de l'Afrique.
En 2019, plus qu'un modèle géographique, Pékin cherche un mapping économique en partenariat avec les pays traversés, mais qui lui profiterait avant tout. Pourquoi ? Xi Jinping, qui a relancé ce grand itinéraire en 2014, veut investir l'Europe. En cela, contrecarrer le face-à-face qui l'oppose à Washington et prendre le leadership de l'économie mondiale. S'il y parvient, son pays sera le pôle majeur qui orchestrera l'ensemble. Aussi, le « Toit du Monde » veut, avec ce « grand itinéraire », inonder les marchés potentiels. Comment ? En raccourcissant les délais de livraison des matières et produits en direction du marché européen, tout en sécurisant l'acheminement. Plus encore que la quantité, il vise le haut de gamme, donc la captation d'une valeur plus forte.
Au delà des formalités diplomatiques d'usage entre l'Orient et l'Occident, la stratégie du chef de l'Etat chinois laisse entrevoir sa détermination à mettre en œuvre les nouvelles routes de la Soie. Historiquement, il s'agissait d'un arc allant de la Chine jusqu'à l'Europe et qui englobait l'Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et une partie de l'Afrique.
En 2019, plus qu'un modèle géographique, Pékin cherche un mapping économique en partenariat avec les pays traversés, mais qui lui profiterait avant tout. Pourquoi ? Xi Jinping, qui a relancé ce grand itinéraire en 2014, veut investir l'Europe. En cela, contrecarrer le face-à-face qui l'oppose à Washington et prendre le leadership de l'économie mondiale. S'il y parvient, son pays sera le pôle majeur qui orchestrera l'ensemble. Aussi, le « Toit du Monde » veut, avec ce « grand itinéraire », inonder les marchés potentiels. Comment ? En raccourcissant les délais de livraison des matières et produits en direction du marché européen, tout en sécurisant l'acheminement. Plus encore que la quantité, il vise le haut de gamme, donc la captation d'une valeur plus forte.
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