Les autorités pointent des pratiques commerciales trompeuses
8ème site de e-commerce le plus visité de France, Wish met en relation des acheteurs et des vendeurs et se revendique comme spécialiste des petits prix. Vêtements, chaussures, produits électroniques, parfums... De nombreux articles y affichent une large décote pouvant aller jusqu'à plus de 90%.
Une activité basée sur du destockage ? Les promotions choc ont en tous cas attiré l'oeil de la répression des fraudes. Dans un communiqué publié le 30 novembre, la DGCCRF conclue, après une enquête de plusieurs mois, que certaines offres relèvent de « pratiques commerciales trompeuses ». Autrement dit, certains produits sont soupçonnés de cacher des arnaques.
Les enquêteurs reprochent notamment à la plateforme « d'alléguer de manière généralisée de fortes réductions de prix, particulièrement attractives pour les consommateurs (pouvant aller jusqu'à 90% de réduction) mais dénuées de toute réalité économique (elles sont notamment calculées sur la base de prix de référence trompeurs) ». Des agissements qui peuvent entraîner une « concurrence déloyale » pour les autres commerçants. Les méthodes de publicité sont également pointées du doigt, Wish « mettant en avant des produits de forte notoriété, dont certains ne sont pas disponibles sur la plateforme ».
En 2018, l'association 60 millions de consommateurs alertait déjà sur les « pratiques à la limite de la légalité » de la plateforme plébiscitée par les jeunes. Plus récemment, le secrétaire d'État au Numérique Cédric O montait au créneau en qualifiant ces procédés « d'arnaques ».
Une activité basée sur du destockage ? Les promotions choc ont en tous cas attiré l'oeil de la répression des fraudes. Dans un communiqué publié le 30 novembre, la DGCCRF conclue, après une enquête de plusieurs mois, que certaines offres relèvent de « pratiques commerciales trompeuses ». Autrement dit, certains produits sont soupçonnés de cacher des arnaques.
Les enquêteurs reprochent notamment à la plateforme « d'alléguer de manière généralisée de fortes réductions de prix, particulièrement attractives pour les consommateurs (pouvant aller jusqu'à 90% de réduction) mais dénuées de toute réalité économique (elles sont notamment calculées sur la base de prix de référence trompeurs) ». Des agissements qui peuvent entraîner une « concurrence déloyale » pour les autres commerçants. Les méthodes de publicité sont également pointées du doigt, Wish « mettant en avant des produits de forte notoriété, dont certains ne sont pas disponibles sur la plateforme ».
En 2018, l'association 60 millions de consommateurs alertait déjà sur les « pratiques à la limite de la légalité » de la plateforme plébiscitée par les jeunes. Plus récemment, le secrétaire d'État au Numérique Cédric O montait au créneau en qualifiant ces procédés « d'arnaques ».
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