Une alerte des gendarmes de la finance
Dans une communication conjointe, les gendarmes des placements financiers que sont l'AMF et l'ACPR alertent une nouvelle fois les épargnants contre les arnaques qui pullulent, notamment en ces temps de crise. Selon Benoît de Juvigny, secrétaire général de l'Autorité des Marchés Financiers, les risques se sont aujourd'hui multipliés.
Depuis 2018, les autorités déclarent avoir noté une accélération du développement des arnaques financières. D'après elles, les escrocs ont même « industrialisé » leurs procédés, usant notamment du clonage de sites Internet de confiance (banques, sites du gouvernement...), de l'hameçonnage par l'envoi d'emails (également nommé « fishing »), et du démarchage par téléphone.
Le risque était déjà grand, puisque les taux très bas poussent les épargnants à chercher des placements « miracles ». Mais la période que nous vivons est d'autant plus inquiétante que les crises fabriquent un « terreau propice » aux arnaques en tous genres. Les Français ont, de plus, beaucoup épargné durant le confinement.
A cette période, l'AMF et l'ACPR avaient déjà appelé les épargnants à faire preuve de prudence et à se méfier des discours commerciaux présentant certains produits comme des « valeurs refuges », « à des investissements dans des entreprises supposées tirer profit de l'épidémie, ou encore à de faux produits bancaires ou d'assurance prétendument attractifs (rendement élevé sans risque, rapidité de souscription et absence de vérification du profil de l'emprunteur, etc.) ».
Les sociétés financières et les professionnels du secteur ont également été invités à faire preuve de transparence auprès des épargnants concernant les risques liés au rendement, à délivrer un conseil approprié et à « se garder de méthodes de vente hâtives, jouant sur un sentiment d'urgence et une situation sanitaire anxiogène ». Les autorités avaient ainsi attiré l'attention des particuliers sur la nécessité de prendre le temps de la réflexion avant d'investir.
Depuis 2018, les autorités déclarent avoir noté une accélération du développement des arnaques financières. D'après elles, les escrocs ont même « industrialisé » leurs procédés, usant notamment du clonage de sites Internet de confiance (banques, sites du gouvernement...), de l'hameçonnage par l'envoi d'emails (également nommé « fishing »), et du démarchage par téléphone.
Le risque était déjà grand, puisque les taux très bas poussent les épargnants à chercher des placements « miracles ». Mais la période que nous vivons est d'autant plus inquiétante que les crises fabriquent un « terreau propice » aux arnaques en tous genres. Les Français ont, de plus, beaucoup épargné durant le confinement.
A cette période, l'AMF et l'ACPR avaient déjà appelé les épargnants à faire preuve de prudence et à se méfier des discours commerciaux présentant certains produits comme des « valeurs refuges », « à des investissements dans des entreprises supposées tirer profit de l'épidémie, ou encore à de faux produits bancaires ou d'assurance prétendument attractifs (rendement élevé sans risque, rapidité de souscription et absence de vérification du profil de l'emprunteur, etc.) ».
Les sociétés financières et les professionnels du secteur ont également été invités à faire preuve de transparence auprès des épargnants concernant les risques liés au rendement, à délivrer un conseil approprié et à « se garder de méthodes de vente hâtives, jouant sur un sentiment d'urgence et une situation sanitaire anxiogène ». Les autorités avaient ainsi attiré l'attention des particuliers sur la nécessité de prendre le temps de la réflexion avant d'investir.
Commentaires