Une reprise plus importante que prévu, selon l'INSEE
Depuis le début du confinement, la question n'est pas de savoir si la crise économique va frapper, mais quelle va être son ampleur. De nombreuses prévisions ont été faites. Mais la situation étant exceptionnelle, personne n'a pu miser avec certitude sur un scénario particulier. Tout dépendait de la durée du confinement et du comportement qu'allaient adopter ménages et entreprises une fois déconfinés.
Un mois et demi après le déconfinement, les chiffres commencent à parler. Si la crise est bien là, certaines sources indiquent que celle-ci est moins sévère que prévu. L'INSEE, Institut national de la statistique et des études économiques, tablait en mai sur un recul du PIB 20% au deuxième trimestre 2020 (avril, mai, juin). Le 17 juin, l'institut a revu ses prévisions à -17. Une situation certes dégradée, mais moins que ce qui avait été anticipé grâce à l'accélération du déconfinement.
Le rebond de la consommation des ménages se consolide, confirmant l'existence d'un effet de rattrapage. Les particuliers semblent avoir en grande majorité uniquement reporté les achats qu'ils n'avaient pu faire pendant le confinement. Ils viennent ainsi piocher dans l'épargne accumulée pendant le confinement.
La consommation reprend plus vite que la production, ce qui a pour effet de commencer à faire diminuer les stocks de production constitués par les entreprises pendant le confinement. L'INSEE souligne « la reprise de pratiques plus habituelles de consommation ». L'économie envoie donc des signaux positifs. La confiance des ménages, donnée primordiale pour l'économie puisqu'elle oriente leur tendance à consommer ou à épargner, est donc de retour.
L'institut indique cependant que la reprise est très contrastée en fonction des secteurs. « Tous les indicateurs ne reviennent pas de la même façon à la normale... et certains n'y reviendront sans doute pas avant quelque temps. Par exemple, fin mai, alors que la perte d'activité économique aurait été d'un cinquième par rapport au niveau d'avant crise, les déplacements domicile travail estimés à l'aide de données de téléphonie mobile seraient restés 40 % en dessous de leur niveau d'avant le confinement. », explique l'INSEE dans son point de conjoncture.
C'est notamment cette lecture de différents indices sans le contexte global qui peut donner l'impression d'obtenir des informations contradictoires.
Un mois et demi après le déconfinement, les chiffres commencent à parler. Si la crise est bien là, certaines sources indiquent que celle-ci est moins sévère que prévu. L'INSEE, Institut national de la statistique et des études économiques, tablait en mai sur un recul du PIB 20% au deuxième trimestre 2020 (avril, mai, juin). Le 17 juin, l'institut a revu ses prévisions à -17. Une situation certes dégradée, mais moins que ce qui avait été anticipé grâce à l'accélération du déconfinement.
Le rebond de la consommation des ménages se consolide, confirmant l'existence d'un effet de rattrapage. Les particuliers semblent avoir en grande majorité uniquement reporté les achats qu'ils n'avaient pu faire pendant le confinement. Ils viennent ainsi piocher dans l'épargne accumulée pendant le confinement.
La consommation reprend plus vite que la production, ce qui a pour effet de commencer à faire diminuer les stocks de production constitués par les entreprises pendant le confinement. L'INSEE souligne « la reprise de pratiques plus habituelles de consommation ». L'économie envoie donc des signaux positifs. La confiance des ménages, donnée primordiale pour l'économie puisqu'elle oriente leur tendance à consommer ou à épargner, est donc de retour.
L'institut indique cependant que la reprise est très contrastée en fonction des secteurs. « Tous les indicateurs ne reviennent pas de la même façon à la normale... et certains n'y reviendront sans doute pas avant quelque temps. Par exemple, fin mai, alors que la perte d'activité économique aurait été d'un cinquième par rapport au niveau d'avant crise, les déplacements domicile travail estimés à l'aide de données de téléphonie mobile seraient restés 40 % en dessous de leur niveau d'avant le confinement. », explique l'INSEE dans son point de conjoncture.
C'est notamment cette lecture de différents indices sans le contexte global qui peut donner l'impression d'obtenir des informations contradictoires.
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