Dans un entretien au quotidien Les Echos, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé que ce plan de soutien serait porté à 110 milliards d'euros, soit plus de 4% du produit intérieur brut (PIB), contre 45 milliards initialement prévus, en additionnant la totalité des mesures budgétaires et de trésorerie en faveur des entreprises.
"Ces chiffres pourront encore évoluer car la situation économique et le besoin de soutien des entreprises changent rapidement. Nous mettons tout en œuvre pour sauver nos entreprises", a souligné Bruno Le Maire.
Le gouvernement va examiner mercredi en conseil des ministres un projet de loi de finances rectificative qui repose sur une hypothèse de contraction de 6% du PIB cette année, la plus violente depuis la Seconde Guerre mondiale, en raison de l'épidémie de coronavirus.
Alors que des pans entiers de l'économie sont à l'arrêt et que les dépenses publiques s'envolent, le déficit public devrait atteindre 7,6% du PIB cette année, précise dans la même interview le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin.
Il représenterait ainsi près du double du déficit de 3,9% prévu en mars dernier et dépasserait le record de 7,2% atteint par la France en 2009, pendant la crise financière mondiale.
"Pour le seul périmètre de l'Etat, nous serons à plus de 170 milliards d'euros de déficit budgétaire alors que nous avions prévu 93 milliards en loi de finances initiale", ajoute Gérald Darmanin, qui table désormais sur une baisse de 37 milliards d'euros des recettes fiscales.
Les dépenses exceptionnelles consacrées au système de santé et à son personnel passeront pour leur part de deux à sept milliards.
"Ces chiffres pourront encore évoluer car la situation économique et le besoin de soutien des entreprises changent rapidement. Nous mettons tout en œuvre pour sauver nos entreprises", a souligné Bruno Le Maire.
Le gouvernement va examiner mercredi en conseil des ministres un projet de loi de finances rectificative qui repose sur une hypothèse de contraction de 6% du PIB cette année, la plus violente depuis la Seconde Guerre mondiale, en raison de l'épidémie de coronavirus.
Alors que des pans entiers de l'économie sont à l'arrêt et que les dépenses publiques s'envolent, le déficit public devrait atteindre 7,6% du PIB cette année, précise dans la même interview le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin.
Il représenterait ainsi près du double du déficit de 3,9% prévu en mars dernier et dépasserait le record de 7,2% atteint par la France en 2009, pendant la crise financière mondiale.
"Pour le seul périmètre de l'Etat, nous serons à plus de 170 milliards d'euros de déficit budgétaire alors que nous avions prévu 93 milliards en loi de finances initiale", ajoute Gérald Darmanin, qui table désormais sur une baisse de 37 milliards d'euros des recettes fiscales.
Les dépenses exceptionnelles consacrées au système de santé et à son personnel passeront pour leur part de deux à sept milliards.
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