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Les OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) sont des produits financiers. Ils comprennent 2 catégories de supports : les SICAV (Sociétés d'Investissement A Capital Variable) et les FCP (Fonds Communs de Placement). Ces véhicules d'investissements sont toujours créés et gérés par une société de gestion agréée par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ils permettent de constituer un portefeuille de valeurs mobilières. Ces supports sont adaptés aux personnes qui souhaitent investir en bourse en confiant le choix et la gestion du portefeuille à une société spécialisée.
Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (siglés OPCVM) sont des véhicules qui investissent dans des produits boursiers. Les épargnants en achètent des parts, ce qui leur permet de détenir une partie d'un portefeuille diversifié, dont la gestion est assurée par un établissement financier le plus souvent. Parmi les ces supports, on trouve : - Les SICAV (Sociétés d'investissement à capital variable), dont on peut acheter les actions (l'investisseur devient donc actionnaire de la SICAV, qui achète des parts d'autres sociétés). - Les FCP (Fonds communs de placement) correspondent à des copropriétés de valeurs mobilières dépourvues de personnalité morale. La valeur d'un OPCVM correspond au montant total de son portefeuille divisé par le nombre d'actions ou de parts qu'il a émis. Elle est calculée chaque jour. Ces produits financiers permettent d'investir dans 6 catégories d'actifs financiers : les actions européennes ou internationales, les obligations, le monétaire, les diversifiés, les fonds à formule et les fonds à gestion alternative.
L'activité d'allocation d'actif s'appelle l'asset management.
La différence est avant tout juridique : la SICAV est une société à capitale variable qui émet des actions. Les personnes qui achètent des parts obtiennent donc des droits d'actionnaires, notamment le droit de vote aux assemblées générales. Le montant minimum pour créer une SICAV est également élevé : 7,5 millions d'euros minimum. Le FCP est une copropriété de valeurs mobilières. Il n'y a donc aucun droit de vote attaché à la détention des parts. Le montant minimal pour la création d'une telle structure est aussi plus réduit : seulement 400 000 euros.
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Tous les établissements financiers peuvent commercialiser des OPCVM. Il est possible de les loger dans un compte-titres, un PEA (si 75% de l'OPCVM investit en actions ou parts de sociétés européennes), voire un contrat d'assurance-vie multisupport. Si chaque banque commercialise ses propres produits, votre choix n'est pas réduit à ce que la vôtre vous propose. Au contraire, pour bien choisir, n'hésitez pas à faire le tour du marché en commençant pour demander à plusieurs banques, puis en vous rapprochant d'un conseiller en gestion de patrimoine ou de sociétés de gestion qui proposent ce genre de produits de placement. L'acquisition est la plupart du temps soumise aux droits d'entrée et la vente aux droits de sortie. Ces véhicules étant gérés par un organisme financier, des frais de gestion sont également prélevés chaque année. Ainsi, pour pouvoir être rentable, l'achat d'un OPCVM doit être envisagé sur le long terme.
Premier avantage : la diversification des placements. Un des principes de base des placements est de « ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier ». Les OPCVM permettent d'investir dans plusieurs supports, panachés par des professionnels de la finance dans le but de trouver la meilleure combinaison rendement/risque. Ils peuvent être thématiques, orientés sur tel ou tel support (actions de sociétés anonymes cotées, obligations, warrants, swaps...). Beaucoup peuvent également être souscrits dans le cadre d'une assurance-vie multisupport. Les assureurs proposant une liste de SICAV ou FPC éligibles. Il en va de même pour les Plan d'Épargne en Actions. Toutefois dans le cas des FCP, il faut s'assurer que celui-ci détient au minimum 75% d'actions pour être éligible. Le choix des supports par le gestionnaire est cependant loin d'être une science exacte. Les résultats peuvent être disparates d'un fonds à l'autre. Il est donc important de bien se renseigner et de ne pas « foncer » sur le premier produit proposé par son banquier habituel. D'autant que vous pouvez très bien souscrire à plusieurs OPCVM pour lisser doublement votre risque, parmi les 12 000 existants sur le marché français.
Le prix de ce type de produit financier est correspond à sa valeur liquidative (VL). Lorsque sa capitalisation est inférieure à 80 millions d'euros, elle est calculée et publiée à une fréquence que le gestionnaire du produit a défini et indiqué dans le prospectus. Au-delà, elle est mise à jour de façon quotidienne. Dans la famille des Fonds Communs de Placement (FCP), on trouve notamment les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l'Innovation), FCPR (Fonds Commun de Placement à Risque), FCPE (Fonds Commun de Placement d'Entreprise, dans le cadre de l'épargne salariale), FCIMT (Fonds Commun d'Intervention sur les Marchés à Terme, très spéculatifs et réservés aux professionnels)...
L'argent est intégralement investi sur les marchés financiers. Il existe donc un risque de perte totale ou partiel de votre capital. De même, bien que les actifs détenus par le support financier soient liquides, les parts de FCP et les actions de SICAV ne sont pas cotés et peuvent donc se révéler plus difficiles à vendre. Tout dépend des actifs dans lesquels les fonds sont investis et de leurs performances. Il est donc nécessaire d'évaluer le risque de chaque OPCVM présélectionné avant d'investir. Enfin, lorsqu'une SICAV ou un FCP investit sur des valeurs hors zone euro, il existe un risque de taux de change.
La fiscalité de ces produits de placement dépend du support dans lequel la SICAV ou le FCP est logé. En règle générale, depuis le 1er janvier 2018 leurs revenus sont imposés forfaitairement à 30% (12,80% d'impôt sur le revenu et 17,20% de prélèvements sociaux). Il est aussi possible d'opter pour le barème de l'impôt sur le revenu, ce qui permet de bénéficier de la déductibilité de la CSG (6,80%). Les abattements ne sont plus possibles pour les titres acquis après le 1er janvier 2018. Les OPCVM placés dans un PEA ou une assurance-vie multisupport peuvent bénéficier du régime fiscal avantageux de ces deux supports d'investissement (reportez-vous aux pages concernées pour plus d'informations).
A noter : Les OPCVM peuvent se loger dans un compte titres, mais parfois également dans un PEA ou une assurance-vie multisupport. Pour bien choisir, déterminez d'abord le support qui est le plus compatible avec vos objectifs patrimoniaux : assurance-vie, PEA, ou compte-titres. Comparez ensuite entre eux les OPCVM éligibles ainsi que les valeurs qui y sont logées en termes de risques, de liquidité et de performances. Enfin, comparez les frais entre eux. Dans tous les cas demandez conseil à un professionnel.