Comment fonctionne un OPCVM ?
Parmi les ces supports, on trouve :
- Les SICAV (Sociétés d'investissement à capital variable), dont on peut acheter les actions (l'investisseur devient donc actionnaire de la SICAV, qui achète des parts d'autres sociétés).
- Les FCP (Fonds communs de placement) correspondent à des copropriétés de valeurs mobilières dépourvues de personnalité morale.
La valeur d'un OPCVM correspond au montant total de son portefeuille divisé par le nombre d'actions ou de parts qu'il a émis. Elle est calculée chaque jour.
Ces produits financiers permettent d'investir dans 6 catégories d'actifs financiers : les actions européennes ou internationales, les obligations, le monétaire, les diversifiés, les fonds à formule et les fonds à gestion alternative.
L'activité d'allocation d'actif s'appelle l'asset management.
Quelles différences entre SICAV et FCP ?
Le FCP est une copropriété de valeurs mobilières. Il n'y a donc aucun droit de vote attaché à la détention des parts. Le montant minimal pour la création d'une telle structure est aussi plus réduit : seulement 400 000 euros.
Comment investir dans un OPCVM ?
Si chaque banque commercialise ses propres produits, votre choix n'est pas réduit à ce que la vôtre vous propose. Au contraire, pour bien choisir, n'hésitez pas à faire le tour du marché en commençant pour demander à plusieurs banques, puis en vous rapprochant d'un conseiller en gestion de patrimoine ou de sociétés de gestion qui proposent ce genre de produits de placement.
L'acquisition est la plupart du temps soumise aux droits d'entrée et la vente aux droits de sortie. Ces véhicules étant gérés par un organisme financier, des frais de gestion sont également prélevés chaque année. Ainsi, pour pouvoir être rentable, l'achat d'un OPCVM doit être envisagé sur le long terme.
Quel intérêt pour les particuliers ?
Beaucoup peuvent également être souscrits dans le cadre d'une assurance-vie multisupport. Les assureurs proposant une liste de SICAV ou FPC éligibles. Il en va de même pour les Plan d'Épargne en Actions. Toutefois dans le cas des FCP, il faut s'assurer que celui-ci détient au minimum 75% d'actions pour être éligible. Le choix des supports par le gestionnaire est cependant loin d'être une science exacte.
Les résultats peuvent être disparates d'un fonds à l'autre. Il est donc important de bien se renseigner et de ne pas « foncer » sur le premier produit proposé par son banquier habituel. D'autant que vous pouvez très bien souscrire à plusieurs OPCVM pour lisser doublement votre risque, parmi les 12 000 existants sur le marché français.
Quel est le prix ?
Dans la famille des Fonds Communs de Placement (FCP), on trouve notamment les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l'Innovation), FCPR (Fonds Commun de Placement à Risque), FCPE (Fonds Commun de Placement d'Entreprise, dans le cadre de l'épargne salariale), FCIMT (Fonds Commun d'Intervention sur les Marchés à Terme, très spéculatifs et réservés aux professionnels)...
Quels sont les risques ?
Tout dépend des actifs dans lesquels les fonds sont investis et de leurs performances. Il est donc nécessaire d'évaluer le risque de chaque OPCVM présélectionné avant d'investir.
Enfin, lorsqu'une SICAV ou un FCP investit sur des valeurs hors zone euro, il existe un risque de taux de change.
Quelle fiscalité pour les OPCVM ?
En règle générale, depuis le 1er janvier 2018 leurs revenus sont imposés forfaitairement à 30% (12,80% d'impôt sur le revenu et 17,20% de prélèvements sociaux). Il est aussi possible d'opter pour le barème de l'impôt sur le revenu, ce qui permet de bénéficier de la déductibilité de la CSG (6,80%). Les abattements ne sont plus possibles pour les titres acquis après le 1er janvier 2018.
Les OPCVM placés dans un PEA ou une assurance-vie multisupport peuvent bénéficier du régime fiscal avantageux de ces deux supports d'investissement (reportez-vous aux pages concernées pour plus d'informations).
A noter : Les OPCVM peuvent se loger dans un compte titres, mais parfois également dans un PEA ou une assurance-vie multisupport. Pour bien choisir, déterminez d'abord le support qui est le plus compatible avec vos objectifs patrimoniaux : assurance-vie, PEA, ou compte-titres.
Comparez ensuite entre eux les OPCVM éligibles ainsi que les valeurs qui y sont logées en termes de risques, de liquidité et de performances. Enfin, comparez les frais entre eux. Dans tous les cas demandez conseil à un professionnel.
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