Les honoraires d'avocat : premier poste de dépense lors d'un divorce
Plus l'avocat passera de temps à régler le divorce, plus le coût sera élevé. Ainsi, un divorce conflictuel peut coûter entre 2 000 et 8 000 euros d'honoraires. Bien sûr, le montant de la facture peut varier en fonction de la réputation de l'avocat choisi. Le coût horaire peut très vite monter.
Heureusement en pratique, il est possible de demander en amont à établir un montant forfaitaire pour l'ensemble de la procédure de divorce. Cela permet d'éviter les mauvaises surprises.
Si les ex-conjoints s'entendent bien, il leur est possible de prendre le même avocat. Cela permet de réduire le coût de la procédure de divorce.
Convention de divorce, partage des biens... Les autres coûts de la séparation
Dans le cas où les époux sont propriétaires d'un ou plusieurs biens immobiliers, ceux-ci vont devoir être partagés. Il est alors obligatoire de s'adresser au notaire. La note s'alourdit alors sensiblement puisqu'il faudra lui payer des émoluments.
Les émoluments correspondent à la rémunération du notaire. Leur taux, dégressif, est fixé par décret en fonction du service. Par exemple, pour un bien dont la valeur est supérieure à 60 000 euros, les émoluments du notaire s'élèveront à 1,017 % du prix du bien.
Lors du partage du patrimoine, les ex-époux devront également s'acquitter d'un droit d'enregistrement, qui s'élève à 2,5 % de la valeur des biens mentionnés dans la convention de divorce (article 786 du Code général des impôts). Ce coût peut être évité lorsque les biens sont vendus avant le divorce. Attention toutefois, dans certains cas l'administration fiscale peut requalifier cette vente et opérer un redressement fiscal.
Lors du partage d'un bien immobilier, il faudra régler le coût du conservateur des hypothèques chargé de la publicité foncière. C'est ce que l'on appelle désormais la « contribution à la sécurité immobilière ». Elle s'élève à 0,1 % de la valeur de l'ensemble des biens immobiliers à partager.
Enfin, en cas de plus-value sur la vente d'un bien immobilier, une taxation supplémentaire sera appliquée.
Si les ex-époux ne veulent pas vendre leurs biens immobiliers communs dans l'immédiat, ils peuvent faire rédiger une convention d'indivision. Celle-ci pourra prévoir les loyers qui seront payés à chacun et les charges qui seront mises à leur compte.
Que devient le logement familial lors du divorce ?
Dans le cas où l'un des conjoints souhaite racheter le bien immobilier commun ou indivis qui constitue la résidence principale, il devra racheter sa part à l'autre ex-époux. Ce rachat sera alourdi par les droits d'enregistrement.
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Le coût de la prestation compensatoire
Dans le cadre de cette prestation, c'est le notaire qui va dresser un rapport pour mettre en relief les différents critères à prendre en compte par le juge pour établir le montant. Ce dernier se fonde entre autres sur l'âge, la durée du mariage, la situation professionnelle des conjoints et enfin les patrimoines respectifs. La prestation compensatoire doit intervenir dans les 12 mois après l'enregistrement du divorce.
Le paiement de la pension alimentaire
Le recours à un avocat est obligatoire
Le divorce a en effet des conséquences juridiques, patrimoniales, fiscales, et civiles qui vont bien au-delà du simple fait de rompre une union. Ainsi, lorsque vient la certitude de vouloir divorcer, la première démarche à effectuer est de faire appel à un avocat. Celui-ci va ouvrir la procédure en adressant une requête au juge des affaires familiales, précisant le type de divorce entamé.
Le couple va ensuite être convoqué à une audience de conciliation, qui, si elle n'aboutit pas à une réconciliation, va donner lieu à la rédaction d'une ordonnance de non-conciliation. Ensuite, celui des conjoints qui a demandé le divorce assignera l'autre en justice. L'assignation sera rédigée par un avocat est délivrée par un huissier de justice. Sa réception constitue le début de la procédure, celle-ci se terminant par le jugement. Celle-ci peut être arrêtée à tout moment en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception au juge des affaires familiales, tant que le jugement de divorce n'a pas été rendu.
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