Au-delà des Initial Coin Offerings (ICO), offres au public de jetons encadrées par la loi Pacte, les acteurs de l'écosystème blockchain et les acteurs traditionnels ont manifesté un fort intérêt pour les Security Token Offerings (STO) et plus généralement l'inscription d'instruments financiers sur la blockchain. L'AMF considère que la « tokénisation » des actifs financiers pourrait être une tendance de long terme s'inscrivant dans l'automatisation de la chaîne post-marché.
L'analyse juridique de l'AMF a porté à la fois sur l'émission et l'échange de security tokens ainsi que sur leur inscription dans des fonds d'investissement. S'agissant de l'émission, la réglementation Prospectus paraît compatible avec les STO. Dans le domaine de la gestion d'actifs, les réglementations européennes et nationales n'empêchent pas le développement des security tokens. Les sociétés de gestion qui voudraient développer cette activité devraient demander un agrément à l'AMF ou mettre à jour leur programme d'activité.
En revanche, l'échange de security tokens fait face à des obstacles juridiques majeurs, du fait de la nature décentralisée de la technologie blockchain.
L'analyse juridique de l'AMF a porté à la fois sur l'émission et l'échange de security tokens ainsi que sur leur inscription dans des fonds d'investissement. S'agissant de l'émission, la réglementation Prospectus paraît compatible avec les STO. Dans le domaine de la gestion d'actifs, les réglementations européennes et nationales n'empêchent pas le développement des security tokens. Les sociétés de gestion qui voudraient développer cette activité devraient demander un agrément à l'AMF ou mettre à jour leur programme d'activité.
En revanche, l'échange de security tokens fait face à des obstacles juridiques majeurs, du fait de la nature décentralisée de la technologie blockchain.
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