Dans un contexte de forte inflation, avec des taux d’intérêt en forte hausse (passés de 2,09 % en moyenne en octobre 2022 à 4,12 % en octobre 2023 selon les données de l'Observatoire Crédit Logement), le pouvoir d’achat immobilier des ménages s’est réduit progressivement. Un phénomène qui court depuis fin 2021. Décalés, trop hauts, les prix de l’immobilier ont entamé une baisse, avec un nombre de transactions en chute libre, de l’ordre de 3 à 8 % sur une année en Île-de-France et dans les plus grandes agglomérations.
Le point de rupture est proche. L'année 2023 devrait voir le nombre de transactions repasser sous la barre du million.
C’est une réalité, le marché est tendu. De nombreux ménages sont bloqués, ne pouvant pas vendre et réaliser leurs projets. D’autres, contraints de vendre par obligation (mutation, séparation, etc.) composent avec un prix de vente plus faible. Ce décalage entre l’offre et la demande agit directement sur les prix et les propriétaires qui résistent pourraient devoir se résoudre à baisser leurs prétentions.
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