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Marché immobilier : des signes positifs, mais une reprise hésitante



Les taux et les prix baissent et les acheteurs commencent à revenir timidement sur le marché immobilier. Le rebond se prépare, mais la reprise se fait attendre.


Temps de lecture : 2 minute(s) - | Mis à jour le 25-04-2024 18:26 | Publié le 25-04-2024 18:21  Photo : Adobe Stock  
Marché immobilier : des signes positifs, mais une reprise hésitante

La baisse des taux fait progressivement revenir les acheteurs

Le secteur immobilier a montré de timides signes de reprise au premier trimestre, stimulé par une baisse des prix et, plus récemment, des taux d'intérêt. Selon l’Observatoire Crédit Logement, le taux moyen au mois de mars était de 3,90%, contre 4,21% en fin d’année. En conséquence, la production de crédit a augmenté de plus de 50%.

Ces éléments ont légèrement stimulé la demande, notamment à Paris où les prix sont repassés sous la barre des 10 000 euros le mètre carré dans la moitié des arrondissements. Mais cette tendance ne se reflète pas sur tout le territoire, où le nombre d’acheteurs continue de diminuer dans de nombreuses régions.
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L'ancien toujours à la peine, le neuf en crise profonde

Sur l’ensemble du premier trimestre, les statistiques publiées par le site d’annonces Bien’Ici constatent une baisse de la demande de 14% en un an. La Bretagne, l’arc méditerranéen, la Corse et l’Ile de France sont particulièrement touchés. Au national, les délais de vente ont continué de s’allonger (+13 jours, avec désormais 80 jours en moyenne) tandis que le nombre de biens en vente a continué d’augmenter.

Dans le neuf, c’est la sinistrose qui règne. Selon les données de la Fédération des Promoteurs Immobiliers, le nombre de permis de construire a chuté de près de 24% en un an. Les contacts d’acheteurs potentiels ont fondu de plus de 30%, et les ventes sont au point mort. Si l’augmentation des taux d’intérêt a joué un rôle indéniable, celui de l’arrêt du dispositif Pinel a enfoncé le clou, les investisseurs représentant entre 45 et 50% du marché depuis 10 ans.

Paradoxalement, les prix des promoteurs continuent de grimper (+3%) sous la pression de l’inflation des matériaux. La crise a des répercussions majeures, et plusieurs grands promoteurs ont récemment annoncé des plans sociaux (Vinci, Bouygues, Nexity). Tout au long de la chaîne, les entreprises du bâtiment et autres professionnels souffrent, et les investisseurs particuliers qui ont misé sur le crowdfunding immobilier voient s’accumuler les retards de remboursements.


Un marché qui n'est pas encore stabilisé


La plupart des agences immobilières que nous avons sollicitées nous rapportent toutefois une augmentation notable de l’intérêt des acheteurs en avril, matérialisé par une progression des contacts et des visites. Mais le nombre de transactions peine encore à redécoller. “Ça frémit, mais on ne va pas se mentir, il n’y a pas foule, et la concurrence est rude…”, explique Agnès, agent immobilier dans la région de Versailles. Une aubaine pour les acquéreurs, qui disposent dans de nombreux cas d’une capacité de négociation… À condition que les acheteurs cèdent.

Les professionnels guettent avec intérêt la prochaine baisse des taux. “Chaque dixième de point gagné amène un peu plus d’acheteurs potentiels”, explique Agnès. “Mais il faudrait qu’ils continuent de baisser pour que le marché redémarre vraiment.” Une opinion que partage Matthieu, qui travaille pour un courtier en crédit à Lyon. “La dernière fois que les taux ont atteint 3,90%, c’était au premier trimestre 2012. À l’époque, en Ile de France, le prix moyen était de 5 600 euros par mètre carré. Ils sont aujourd’hui de 6 130 € d’après la chambre des notaires. Il va falloir que la baisse se poursuive pour que les acheteurs reviennent”.

Le marché repose sur les secundo-acquéreurs
Malgré un assouplissement au niveau des banques, les primo-accédants demeurent largement marginalisés, sauf ceux qui bénéficient de conditions salariales favorables ou d'une aide familiale significative pour leur apport initial. Le marché repose donc essentiellement sur les ménages qui revendent un bien pour racheter. Les investisseurs, quant à eux, semblent revenir timidement sur le marché, encouragés par une gestion plus favorable de leurs dossiers par les banques et par l’explosion de la demande locative dans de nombreuses villes.




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Commentaires (1)

Eh bien, le marché immobilier semble être dans une situation délicate. Tous nos espoirs reposent maintenant sur les taux d'intérêt qui baissent et suscitent un intérêt gradual chez les acheteurs. Quant à la reprise, on dirait qu'elle hésite à montrer le bout de son nez. Plutôt morose comme tableau, et visiblement l'immobilier neuf a encore plus de mal, c'est une crise profonde. Cela dit, on va croiser les doigts pour que les choses se stabilisent bientôt.