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Prix de l'immobilier : Lyon en tenaille entre baisse des prix et hausse des loyers

Le marché immobilier de Lyon est actuellement le théâtre de dynamiques contradictoires, illustrant parfaitement la complexité et la volatilité de ce secteur. D'une part, les prix de vente connaissent une baisse notable, tandis que de l'autre, les loyers montrent une tendance à la hausse. Ces évolutions, qui peuvent sembler paradoxales au premier abord, reflètent des ajustements du marché ainsi que l'impact de divers facteurs économiques et sociaux sur la demande et l'offre immobilières.

Temps de lecture : 1 minute(s) - Par C Dulary | Publié le 06-03-2024 09:30 
Prix de l'immobilier : Lyon en tenaille entre baisse des prix et hausse des loyers

Chute des prix de l’immobilier à Lyon

La ville de Lyon, souvent saluée pour sa qualité de vie, son dynamisme économique et sa richesse culturelle, affiche aujourd'hui une baisse significative des prix immobiliers. Avec un prix moyen au mètre carré s'établissant à 4 688€, le marché lyonnais témoigne d'un recul de -2,10% sur le dernier trimestre glissant, et de -6,10% sur une base annuelle. Ces chiffres, issus du baromètre de la FNAIM et Clameur, mettent en lumière une correction des prix qui pourrait être interprétée comme une opportunité pour les acheteurs potentiels.

Cette tendance à la baisse des prix d'achat à Lyon s'inscrit dans un contexte plus large d'ajustement du marché immobilier français, où d'autres grandes villes connaissent des évolutions similaires, bien que Lyon se distingue par l'ampleur de son recul.

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Hausse des loyers et rendement locatif brut à Lyon

Paradoxalement, alors que les prix d'achat fléchissent, les loyers à Lyon prennent le chemin inverse, augmentant de 2.60% sur un an. Le loyer moyen au mètre carré atteint désormais 14,50€, avec des variations significatives en fonction des quartiers, de la taille et de la configuration des biens.
Cette hausse peut s'expliquer par plusieurs facteurs, dont une demande locative soutenue, exacerbée par la diminution de l'octroi des crédits immobiliers. En effet, cette dernière situation contraint un nombre croissant de ménages à se tourner, ou rester, dans le marché locatif, accentuant ainsi la pression sur les loyers.

Pour les investisseurs, ces tendances mixtes offrent une perspective d'amélioration. Malgré la baisse des prix d'achat, la hausse des loyers contribue à un rendement locatif brut théorique de 3.80% par an. Un chiffre qui, bien que modeste par rapport à d'autres villes, peut rester attractif dans un contexte de taux d'intérêt relativement bas, notamment pour ceux qui parient sur une valorisation à long terme de leur investissement dans une métropole dynamique comme Lyon. Évidemment, chaque quartier et chaque logement méritent une attention particulière pour évaluer le potentiel exact d'un bien.




Perspectives et enjeux

La conjoncture actuelle du marché immobilier lyonnais souligne l'importance d'une analyse fine et diversifiée avant toute prise de décision d'investissement. La baisse des prix d'achat offre certes des opportunités, mais elle invite également à la prudence, notamment face à l'incertitude économique globale et aux potentiels ajustements fiscaux et réglementaires à venir.

Ce contexte appelle à une vigilance accrue de la part des investisseurs, notamment en matière de sélection de biens, de gestion locative et de stratégie de financement.



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Commentaires (5)

Les prix baissent en raison du fait que l'immobilier est un vecteur d'investissement comme un autre et que le gouvernement depuis 2017, d'une part et la Métropole et la Mairie d'autre part n'ont de cesse de martyriser le secteur et de créer ex nihilo un contexte d'injustices et de la spoliation, par esprit de revanche existant au sein du monde bancaire pour les premiers (suite et conséquences de la crise immo de 1991 lors de laquelle les banques et les assureurs ont vu fondre leur parc immo et passer à côté de belles plus-values) et par incompétence, méchanceté gratuite, volonté de tout détruire et dogme crasseux pour les seconds.

Ainsi votre épargne investi dans l'immobilier formera à votre dépend un plafond de verre à l'ascenseur social selon que vous êtes issu de quartiers populaires (très négatif) ou des beaux quartiers (très positifs avec, bien évidemment des exceptions à la règle pour les copains et les très riches (pour changer...).

La baisse de la valorisation de l'immobilier se stabilisera lorsque les prix seront en corrélation avec la rentabilité produite par les autres supports d'investissement qui rapportent actuellement sans risque, sans soucis de gestion, en restant totalement disponible et très rapidement délocalisables environ 5% net par ans.

Il découle de cela que la chute théorique de la valorisation de l'immobilier peut s'élever jusqu'à -70% par rapport aux plus haut que nous avons connu jusqu'en octobre 2022 (date ç laquelle le gouvernement a décider de faire exploser simultanément toutes les mines qu'il avait disposer depuis 2017 sur ce secteur de l'économie).

Bien évidemment comme les principaux intéressés viendront à subir la pression de leur partenaires finissant par eux-mêmes être très fortement impactés par cet effondrement de valeur, des contre-mesure artificielle feront leur apparition et devrait limiter la baisse constatée autour de -40%. N'espérez pas pouvoir bénéficier de cet effet d'aubaine car seul les puissants, les banquiers (qui sont ceux qui reconstituent leur actuellement leur marge et leur réserves de trésorerie) et les copains des décideurs politiques seront invité au banquet car d'ici là votre épargne sera bloquée ou rendu illiquide par ces mêmes acteurs sous couvert de protection de l'économie du pays.

Rester locataires semble, ponctuellement, être une parfaite solution d'attente dans ce marché désorganisé à dessein par les élus qui nous veulent du bien...

Quel sacré micmac sur le marché lyonnais, entre la chute des tarifs à l'achat et l'envolée des loyers ! Qu'est-ce que les gens lambdas sont censés faire dans cette situation ? Pas évident de trouver un bon équilibre... J'espère que le futur nous réservera de meilleures nouvelles !

C'est incroyable cette situation à Lyon ! Nous subissons une baisse des prix de l'immobilier, mais en même temps, les loyers ne cessent d'augmenter. Où va l'équilibre dans tout ça ? On ne peut même plus espérer un rendement locatif décent. Où sont les perspectives positives dans ce marché, hein ?

Quel bazar ce marché de l'immobilier à Lyon ! Les prix chutent et les loyers augmentent, on y comprend plus rien. En espérant que ça s'arrange rapidement pour les locataires et propriétaires de la ville. Qu'est-ce que les experts prévoient pour la suite ?

C'est dingue, on dirait que Lyon est en train de se transformer en caverne d'Ali Baba pour les proprios ! Les loyers montent, les prix des logements baissent… ils s'en mettent plein les poches non ? Quelqu'un a une astuce pour échapper à cet engrenage ?