Pour le fisc, un expatrié vit plus de 183 jours par an à l'étranger
Pour savoir quelles sont les conséquences fiscales de l'expatriation, il faut déjà savoir si la personne est fiscalement considérée comme expatrié ou non.
Cette première analyse va être effectuée sur la base du temps passé hors de l'hexagone. « Lorsqu'un ressortissant français passe plus de 183 jours par an à l'étranger, soit l'équivalent de la moitié de l'année, il peut être considéré comme expatrié par les services des impôts », explique Edouard Leviani, associé du cabinet George V capital spécialisé dans l'expatriation. Si au contraire la personne est présente plus de 183 jours, que ce soit de manière continue ou non, ses revenus sont fiscalisés en France.
Il faut néanmoins rester vigilent sur certains détails. Le fisc peut tout à fait remettre en cause la résidence fiscale étrangère d'un foyer si des indices portent à croire qu'il conserve de fortes attaches au pays. Par exemple, si les enfants sont scolarisés en France ou si l'expatrié revient souvent dans le cadre de sa vie professionnelle. La limite entre expatriation et résidence fiscale française est ainsi loin d'être nette pour certaines personnes.
Cette première analyse va être effectuée sur la base du temps passé hors de l'hexagone. « Lorsqu'un ressortissant français passe plus de 183 jours par an à l'étranger, soit l'équivalent de la moitié de l'année, il peut être considéré comme expatrié par les services des impôts », explique Edouard Leviani, associé du cabinet George V capital spécialisé dans l'expatriation. Si au contraire la personne est présente plus de 183 jours, que ce soit de manière continue ou non, ses revenus sont fiscalisés en France.
Il faut néanmoins rester vigilent sur certains détails. Le fisc peut tout à fait remettre en cause la résidence fiscale étrangère d'un foyer si des indices portent à croire qu'il conserve de fortes attaches au pays. Par exemple, si les enfants sont scolarisés en France ou si l'expatrié revient souvent dans le cadre de sa vie professionnelle. La limite entre expatriation et résidence fiscale française est ainsi loin d'être nette pour certaines personnes.
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