« Le vrai défi européen, ce n'est pas un déficit à 3% »
Lors d'un point presse tenu le 8 novembre en marge des réunions du Conseil des Affaires économiques et financières (Ecofin), Bruno le Maire a fait part des positions défendues par la France en matière d'économie européenne. Premier axe évoqué, celui de la souveraineté économique de l'UE. « L'Europe doit d'abord être une puissance financière et monétaire », a indiqué le ministre de l'Economie.
Le renforcement de la zone euro et de l'euro sont, selon lui, une priorité. Martelant que la France a « rétabli ses finances publiques » et « stabilisé sa dette publique » (un argument contesté y compris en France), Bruno le Maire a indiqué que « nous ne pouvons pas pour autant être satisfaits de la situation actuelle de la zone euro ». En cause, le ralentissement des prévisions de croissance, que la Commission européenne a abaissé à 1,2% pour 2020. Le ministre français a ainsi appelé les pays qui le peuvent à « avoir une politique budgétaire plus ambitieuse » pour « retrouver la croissance ». Des recommandations qui sont faites aussi bien par le FMI que par la Banque centrale européenne.
La France a également défendu une politique d'investissement forte, notamment sur les secteurs des « nouvelles technologies, [de] la croissance verte et la lutte contre le réchauffement climatique ». Au niveau national, ces politiques pourraient cependant rapidement se heurter aux règles européennes d'équilibre budgétaire, notamment la règle des « 3% de déficit ». La potentielle critique est néanmoins balayée d'un revers de main par Bruno Le Maire, qui explique que « les deux défis du 21ème siècle, ce n'est pas les 3% c'est la lutte contre le réchauffement climatique et la souveraineté technologique de l'Europe ».
L'union bancaire en faveur des épargnants a aussi été évoquée, au travers d'une garantie des dépôts européenne et plus seulement nationale. Aujourd'hui, si une banque française n'était plus en mesure de rembourser les dépôts de ses clients, l'État Français les indemniserait jusqu'à 100 000 € au travers du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR). L'objectif est de mutualiser les garanties à l'échelle de l'UE. « C'est une façon de dire aux épargnants espagnols, italiens, belges, français ou allemands si jamais demain il y a une nouvelle crise financière vos dépôts seront garantis au niveau européen. » Le ministre espère en la matière « arriver dans les premiers mois de l'année 2020 à un compromis ».
A lire également : Budget, déficit, dette... Pourquoi la France reçoit-elle une mise en garde de l'Europe ?
Le renforcement de la zone euro et de l'euro sont, selon lui, une priorité. Martelant que la France a « rétabli ses finances publiques » et « stabilisé sa dette publique » (un argument contesté y compris en France), Bruno le Maire a indiqué que « nous ne pouvons pas pour autant être satisfaits de la situation actuelle de la zone euro ». En cause, le ralentissement des prévisions de croissance, que la Commission européenne a abaissé à 1,2% pour 2020. Le ministre français a ainsi appelé les pays qui le peuvent à « avoir une politique budgétaire plus ambitieuse » pour « retrouver la croissance ». Des recommandations qui sont faites aussi bien par le FMI que par la Banque centrale européenne.
La France a également défendu une politique d'investissement forte, notamment sur les secteurs des « nouvelles technologies, [de] la croissance verte et la lutte contre le réchauffement climatique ». Au niveau national, ces politiques pourraient cependant rapidement se heurter aux règles européennes d'équilibre budgétaire, notamment la règle des « 3% de déficit ». La potentielle critique est néanmoins balayée d'un revers de main par Bruno Le Maire, qui explique que « les deux défis du 21ème siècle, ce n'est pas les 3% c'est la lutte contre le réchauffement climatique et la souveraineté technologique de l'Europe ».
L'union bancaire en faveur des épargnants a aussi été évoquée, au travers d'une garantie des dépôts européenne et plus seulement nationale. Aujourd'hui, si une banque française n'était plus en mesure de rembourser les dépôts de ses clients, l'État Français les indemniserait jusqu'à 100 000 € au travers du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR). L'objectif est de mutualiser les garanties à l'échelle de l'UE. « C'est une façon de dire aux épargnants espagnols, italiens, belges, français ou allemands si jamais demain il y a une nouvelle crise financière vos dépôts seront garantis au niveau européen. » Le ministre espère en la matière « arriver dans les premiers mois de l'année 2020 à un compromis ».
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