Qu'est-ce qui attend Christine Lagarde à la tête de la BCE ?
Après 2 mandats de président de la Banque Centrale Européenne (BCE), l'Italien Mario Draghi a cédé son siège à la Française Christine Lagarde, 8 ans directrice générale du FMI. L'ancienne avocate âgée de 63 ans « a été nommée par le Conseil européen du 18 octobre 2019 pour un mandat de huit ans », indique la BCE dans un communiqué. Il s'agit de la première femme à occuper à ce poste.
Christine Lagarde arrive à la tête de l'institution à un moment où la zone euro fait face à une situation complexe. Un des rôles de la BCE est en effet de contribuer à la stabilité des prix et au maintien d'une inflation inférieure, mais proche de 2%.
Cet objectif est difficile à atteindre dans le contexte économique actuel, ce qui a mené son prédécesseur à fixer des taux directeurs très bas, voire même négatifs. Mise en place pour favoriser la relance de l'économie par l'investissement et la consommation, cette politique monétaire a pour but d'inciter les banques à injecter des liquidités en octroyant des prêts.
La stratégie a en partie réussi, puisque 11 millions d'emplois ont été créés dans la zone euro en 5 ans. Mais ce n'est qu'un succès en demi-teinte. En parallèle, l'économie affiche de mauvaises performances. L'institution a échoué sur ses objectifs d'inflation, évaluée à 0,7% en octobre par Eurostat. La politique monétaire est aussi l'objet de nombreuses critiques en Europe, accusée d'une part d'appauvrir les épargnants, et d'autre part de créer un risque de formation de bulles, notamment sur les crédits immobiliers.
Alors que le ralentissement de l'économie mondiale fait craindre une prochaine récession, les marges de manœuvre de la BCE sont désormais très restreintes pour consolider la croissance ou réagir à une éventuelle crise.
En septembre, Christine Lagarde indiquait toutefois vouloir appliquer une politique « dans la continuité » de son prédécesseur. La nouvelle présidente de l'institution a également souligné que selon elle, les banques centrales « ont fait leur boulot » tandis que des pays en excédent budgétaire tels que l'Allemagne « n'ont pas vraiment fait les efforts nécessaires » pour consolider une croissance fragile. Reste à savoir si elle sera en mesure de les convaincre d'ajuster leur politique intérieure aux objectifs européens.
Christine Lagarde arrive à la tête de l'institution à un moment où la zone euro fait face à une situation complexe. Un des rôles de la BCE est en effet de contribuer à la stabilité des prix et au maintien d'une inflation inférieure, mais proche de 2%.
Cet objectif est difficile à atteindre dans le contexte économique actuel, ce qui a mené son prédécesseur à fixer des taux directeurs très bas, voire même négatifs. Mise en place pour favoriser la relance de l'économie par l'investissement et la consommation, cette politique monétaire a pour but d'inciter les banques à injecter des liquidités en octroyant des prêts.
La stratégie a en partie réussi, puisque 11 millions d'emplois ont été créés dans la zone euro en 5 ans. Mais ce n'est qu'un succès en demi-teinte. En parallèle, l'économie affiche de mauvaises performances. L'institution a échoué sur ses objectifs d'inflation, évaluée à 0,7% en octobre par Eurostat. La politique monétaire est aussi l'objet de nombreuses critiques en Europe, accusée d'une part d'appauvrir les épargnants, et d'autre part de créer un risque de formation de bulles, notamment sur les crédits immobiliers.
Alors que le ralentissement de l'économie mondiale fait craindre une prochaine récession, les marges de manœuvre de la BCE sont désormais très restreintes pour consolider la croissance ou réagir à une éventuelle crise.
En septembre, Christine Lagarde indiquait toutefois vouloir appliquer une politique « dans la continuité » de son prédécesseur. La nouvelle présidente de l'institution a également souligné que selon elle, les banques centrales « ont fait leur boulot » tandis que des pays en excédent budgétaire tels que l'Allemagne « n'ont pas vraiment fait les efforts nécessaires » pour consolider une croissance fragile. Reste à savoir si elle sera en mesure de les convaincre d'ajuster leur politique intérieure aux objectifs européens.
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