Les communes prises en étau entre hausse des dépenses et baisse des recettes
La nouvelle risque de faire grincer quelques dents. Le 3 mai, lors de la présentation des résultats d'une enquête, Philippe Laurent, secrétaire général de l'Association des Maires de France (AMF), a fait savoir qu'une collectivité sur trois envisageait d'augmenter le taux de la taxe foncière en 2021. « Nous estimons que l'augmentation du taux de la taxe foncière sera en moyenne, sur l'ensemble des communes, de 2 à 3 % », a-t-il expliqué. Selon l'édile de Sceaux (UDI), cette hausse permettra aux communes de « maintenir leurs prévisions d'investissement » et de soutenir à la reprise.
L'AMF explique subir les conséquences de la crise sanitaire, économique et sociale. Selon son communiqué, « des dépenses supplémentaires ont été engagées pour faire face aux besoins des habitants, des associations et des entreprises ». Celles-ci s'ajoutent aux pertes de recettes liées à la suppression progressive de la taxe d'habitation et à l'allégement des impôts de production dont elles étaient partiellement bénéficiaires. La facture s'élèverait, selon l'association, à « environ 6 milliards d'euros sur 3 ans ».
Ces hausses potentielles de la taxe foncière font suite à une année de « pause » en vue des élections municipales. Mais avec la disparition de la taxe d'habitation, la taxe foncière reste quasiment la seule ressource fiscale dont disposent les communes. Pour le porte-parole des maires, actionner ce levier fiscal permettra aux communes de combler les pertes, qui selon l'AMF, « n'ont pas été complètement compensées par l'État ».
L'AMF explique subir les conséquences de la crise sanitaire, économique et sociale. Selon son communiqué, « des dépenses supplémentaires ont été engagées pour faire face aux besoins des habitants, des associations et des entreprises ». Celles-ci s'ajoutent aux pertes de recettes liées à la suppression progressive de la taxe d'habitation et à l'allégement des impôts de production dont elles étaient partiellement bénéficiaires. La facture s'élèverait, selon l'association, à « environ 6 milliards d'euros sur 3 ans ».
Ces hausses potentielles de la taxe foncière font suite à une année de « pause » en vue des élections municipales. Mais avec la disparition de la taxe d'habitation, la taxe foncière reste quasiment la seule ressource fiscale dont disposent les communes. Pour le porte-parole des maires, actionner ce levier fiscal permettra aux communes de combler les pertes, qui selon l'AMF, « n'ont pas été complètement compensées par l'État ».
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