Un nouveau départ pour l'Assurance-vie Eurocroissance
La modernisation des produits d'épargne est une des priorités du Gouvernement. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, lors de son discours à l'AFER le 3 mai 2018, a fait part d'une volonté d'orienter les encours de l'assurance-vie vers les PME, via le renforcement de l'attractivité des fonds Eurocroissance.
L'assurance-vie est le véritable bas de laine des Français avec 1700 milliards d'euros d'épargne (4,5 fois les dépenses annuelles de l'Etat). Or, plus de 75% des sommes qui y sont placées sont allouées aux fonds en Euros, sécurisés mais très loin du financement des PME. En effet, les assureurs placent cet argent majoritairement en obligations d'Etat.
Mis en place sous le quinquennat de François Hollande, le contrat Eurocroissance est le (discret) troisième type de support après les fonds en euros et les unités de compte. Celui-ci n'a pas rencontré un grand succès jusqu'à présent. Avec pourtant un objectif louable de marier dynamisme et sécurité, il souffre d'une grande complexité et d'une garantie de capital en trompe-l'œil. Mais désormais, l'Etat souhaite multiplier ses encours par 10, et vise 20 milliards d'euros d'ici 2020.
Dans le cadre de la réforme visée par la loi PACTE, Bruno Le Maire indique que "le fonds Eurocroissance devrait servir désormais un rendement unifié et lisible pour tous les épargnants. Ce rendement pourra être bonifié pour les investissements plus longs. Cette réforme fera de l’Eurocroissance un support de référence dans l’offre d’assurance-vie pour tous ceux qui veulent une épargne plus dynamique sans sacrifier à la sécurité."
Les épargnants accros aux fonds en Euros restent à convaincre par les assureurs (notamment en termes de rendement), afin que la mesure ne revienne pas uniquement à réorienter les placements en unités de compte.
L'assurance-vie est le véritable bas de laine des Français avec 1700 milliards d'euros d'épargne (4,5 fois les dépenses annuelles de l'Etat). Or, plus de 75% des sommes qui y sont placées sont allouées aux fonds en Euros, sécurisés mais très loin du financement des PME. En effet, les assureurs placent cet argent majoritairement en obligations d'Etat.
Mis en place sous le quinquennat de François Hollande, le contrat Eurocroissance est le (discret) troisième type de support après les fonds en euros et les unités de compte. Celui-ci n'a pas rencontré un grand succès jusqu'à présent. Avec pourtant un objectif louable de marier dynamisme et sécurité, il souffre d'une grande complexité et d'une garantie de capital en trompe-l'œil. Mais désormais, l'Etat souhaite multiplier ses encours par 10, et vise 20 milliards d'euros d'ici 2020.
Dans le cadre de la réforme visée par la loi PACTE, Bruno Le Maire indique que "le fonds Eurocroissance devrait servir désormais un rendement unifié et lisible pour tous les épargnants. Ce rendement pourra être bonifié pour les investissements plus longs. Cette réforme fera de l’Eurocroissance un support de référence dans l’offre d’assurance-vie pour tous ceux qui veulent une épargne plus dynamique sans sacrifier à la sécurité."
Les épargnants accros aux fonds en Euros restent à convaincre par les assureurs (notamment en termes de rendement), afin que la mesure ne revienne pas uniquement à réorienter les placements en unités de compte.
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