Différents types de SCI
• La SCI familiale : pour gérer un patrimoine familial et préparer sa succession. Cette forme de SCI se compose d'associés issus de la même famille. La SCI familiale est souvent à visée successorale : le but étant d'anticiper les frais de succession pour que les héritiers disposent de la fiscalité la plus avantageuse et payer de moindre frais de succession.
• La SCI d'attribution : permet d'acquérir un immeuble pour ensuite le diviser entre les associés qui acquièrent sur leur part détenue, la jouissance ou la propriété.
• La SCI construction - vente : permet de construire un bien immobilier pour ensuite le revendre directement et en tirer un profit.
Une société civile immobilière, à l'exception de deux associés minimum, personne physique ou morale à sa création, est assez simple à administrer. Pour devenir associé, aucune condition de capacité n'est demandée. Un mineur, un majeur sous tutelle, un fonctionnaire, deux époux... tous peuvent devenir membre d'une même SCI. Bien entendu, le mineur associé sera représenté par un de ses parents détenteur de l'autorité parentale. En revanche, chaque associé pour être considéré comme tel, doit faire un apport.
L'apport, une fois effectué, a pour conséquence de faire entrer le bien (nature ou argent) dans le patrimoine de la société civile immobilière. Enfin, aucun montant minimum de capital social n'est requis pour la constitution de la SCI. Comme les autres sociétés (SARL, SAS, SASU, EURL), le capital de départ est donc de 1 €. Dans la SCI, le capital social peut être variable ou fixe.
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