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Chaque début d'année voit de son lot de nouvelles règles et d'ajustements législatifs. L'année 2025 ne fait pas exception, à ceci près qu'aucun budget n'est encore voté... Tour d'horizon des principaux changements.
Faute de vote d’une loi de finances pour 2025, le barème de l’impôt sur le revenu reste pour le moment inchangé. D'habitude ajusté en fonction de l’inflation, il s'agit d'un élément clé pour éviter que les hausses de revenus ne fassent mécaniquement passer les contribuables à une tranche d’imposition plus élevée. En conséquence, si aucune loi n'est votée dans les semaines qui viennent, de nombreux foyers pourraient voir leur charge fiscale augmenter malgré une stabilité apparente.Dans le même registre, les taux de prélèvement à la source appliqués en ce début d’année ne changent pas. Leur révision interviendra en septembre, à l’issue des calculs effectués sur la base des déclarations de revenus 2024.Côté retraites, une revalorisation de 2,2 % des pensions de base est entrée en vigueur. Ce chiffre, aligné sur l’inflation, reflète l’application stricte des règles du Code de la Sécurité sociale après l’échec de l’adoption d’un budget spécifique. En parallèle, le taux de rémunération des Plans d’Épargne Logement (PEL) pour les nouvelles ouvertures baisse à 1,75 %, une diminution significative qui ne concerne pas les plans existants.
La lutte contre le changement climatique s’intensifie en 2025 avec des mesures impactant aussi bien les ménages que les entreprises. Les logements classés G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ne peuvent plus être loués. Cette interdiction, destinée à accélérer les rénovations, constitue une étape majeure dans la politique de lutte contre les passoires thermiques.En matière de mobilité, les zones à faibles émissions (ZFE) s’étendent : les véhicules Crit’Air 3, représentant 21 % du parc automobile français, sont désormais bannis de plusieurs grandes agglomérations. Si Paris et Lyon appliquent ces restrictions immédiatement, Strasbourg bénéficie d’un sursis jusqu’en 2027. En parallèle, les bonus écologiques pour les véhicules peu polluants sont revus à la baisse, tandis que la prime à la conversion est supprimée. En revanche, la prime au rétrofit qui finance la transformation des véhicules thermiques en modèles électriques est maintenue avec des critères révisés.Les aides à la rénovation énergétique évoluent également. Si le dispositif MaPrimeRénov’ demeure accessible, les plafonds d’aide pour les ménages aisés et certains types de travaux sont réduits. Par ailleurs, les forfaits relatifs à l’installation d’équipements au bois ou à la biomasse sont diminués de 30 % en moyenne, traduisant une volonté de concentrer les ressources sur d’autres priorités.
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Du côté des consommateurs, l’année 2025 marque la fin d’une possibilité pourtant très appréciée : l’utilisation des titres-restaurant pour acheter des produits alimentaires en supermarché n’a pas été prolongée. Ce retour à un cadre plus strict risque d’affecter le pouvoir d’achat des salariés qui profitaient de cet avantage. Les tarifs postaux augmentent également. La Lettre verte passe de 1,29 € à 1,39 €, tandis que l’envoi recommandé grimpe à 5,74 € contre 5,36 € en 2024. Un point positif : la directive européenne imposant l’usage du chargeur universel USB-C pour tous les appareils électroniques vendus à partir de cette année pourrait simplifier le quotidien des consommateurs et réduire les déchets électroniques. Enfin, les transports en Île-de-France adoptent une tarification simplifiée avec des tickets à prix unique pour le métro, le RER et les bus. Ce dispositif, salué pour sa lisibilité, vise à encourager l’utilisation des transports en commun.
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Bon, c'est bien beau toutes ces nouvelles mesures écologiques et fiscales, mais j'ai l'impression qu'on se fait toujours avoir avec la fiscalité. Aucune revalorisation du barème, sérieusement ? Ça va être encore une année où les prix augmentent, mais pas nos salaires. Certains devrions peut-être songer à investir dans d’autres choses en prévision, non ?
Encore une fois, on a l'impression que les changements de fiscalité ne profitent qu'à une poignée de personnes. Pourquoi est-ce qu'on n'a pas eu de revalorisation du barème de l'impôt cette année ? Les coûts de la vie augmentent mais notre salaire net semble figé. Est-ce qu'ils se rendent compte que c'est de plus en plus difficile de joindre les deux bouts ?
C'est dingue, encore une hausse des coûts dans la vie quotidienne. À chaque début d'année, on nous promet des évolutions positives, mais au final, c'est toujours notre pouvoir d'achat qui en pâtit. Comment est-ce qu'on est censé faire face aux hausses sur tout, que ce soit l'énergie, les transports ou même les produits de première nécessité ? On aimerait voir des vraies solutions de la part des décideurs, surtout sur des questions aussi cruciales.
Sérieusement, c'est quand même dingue qu'en 2025 on parle encore d'absence de revalorisation du barème de l'impôt. Chaque année, les tarifs augmentent partout et en plus on nous demande de payer toujours plus d'impôts. À un moment, il faudrait peut-être que le gouvernement prenne en compte l'inflation et la réalité financière de la population.
Moi je rêve de construire ma maison écolo, mais avec toutes ces nouvelles restrictions, ça devient vraiment un casse-tête ! Honnêtement, ils pourraient rendre ça un peu plus accessible pour les particuliers qui veulent vraiment s'engager dans la transition énergétique. On veut bien y mettre du notre, mais faudrait pas que ça devienne un parcours du combattant non plus !