Racheté grâce à une cagnotte en ligne
Depuis quelques semaines, des Parisiens mécontents font entendre leurs voix sur les réseaux sociaux sous le mot-dièse #SaccageParis, dénonçant le délitement de leur ville (saleté, tags, insécurité...). Le débat s'est récemment élargi à un autre phénomène : le changement d'une partie du mobilier urbain, certains éléments typiques étant progressivement remplacés par d'autres plus modernes.
Quelques bancs historiques de la capitale, dessinés par Gabriel Davioud durant la période Haussmannienne, ont été retirés. L'un d'eux, précédemment acheté par un particulier, s'est retrouvé ce 18 mai dans la XIe vente aux enchères baptisée « Paris mon amour » organisée à Drouot. Un fait loin de réjouir ceux qui y voient un pas de plus vers l'érosion de l'identité de Paris.
Début mai, ces Parisiens attachés au patrimoine ont donc lancé une cagnotte en ligne afin de racheter le « banc Davioud ». L'objectif symbolique : marquer leur refus de voir la ville se séparer d'une partie de son patrimoine si singulier. « Loin d'être opposés à l'évolution et à la modernisation de notre ville, nous pensons que celle-ci ne peut se faire qu'en respectant l'histoire et le patrimoine de la capitale », dont les élus se doivent d'être les « garants », expliquent les organisateurs de l'opération. Plus de 5000 euros ont été collectés auprès de 254 participants.
Quelques bancs historiques de la capitale, dessinés par Gabriel Davioud durant la période Haussmannienne, ont été retirés. L'un d'eux, précédemment acheté par un particulier, s'est retrouvé ce 18 mai dans la XIe vente aux enchères baptisée « Paris mon amour » organisée à Drouot. Un fait loin de réjouir ceux qui y voient un pas de plus vers l'érosion de l'identité de Paris.
Début mai, ces Parisiens attachés au patrimoine ont donc lancé une cagnotte en ligne afin de racheter le « banc Davioud ». L'objectif symbolique : marquer leur refus de voir la ville se séparer d'une partie de son patrimoine si singulier. « Loin d'être opposés à l'évolution et à la modernisation de notre ville, nous pensons que celle-ci ne peut se faire qu'en respectant l'histoire et le patrimoine de la capitale », dont les élus se doivent d'être les « garants », expliquent les organisateurs de l'opération. Plus de 5000 euros ont été collectés auprès de 254 participants.
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