Aux Etats-Unis, moins de la moitié des gestionnaires d'actifs impliqués dans l'ESG
L'engouement pour l'investissement durable connaît un développement inégal de part et d'autre de l'Atlantique. D'après une récente analyse de Morningstar, alors que les acteurs européens restent fortement engagés en faveur des questions d'investissement ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance), leurs homologues nord-américains montrent un certain désinvestissement.
L'étude décrit un paysage complexifié pour les investisseurs désireux d'orienter leur épargne vers des projets conformes à leurs valeurs. Le rapport "Voting on ESG: Ever-Widening Differences" soulève une divergence notable entre l'Europe et les États-Unis concernant l'adoption de l'ESG dans les décisions de vote par procuration. Il met en lumière que le soutien des gestionnaires d'actifs américains aux résolutions ESG est tombé en dessous de la barre des 50% en 2023 pour la première fois depuis trois ans. En revanche, la moyenne de soutien pour leurs équivalents européens atteint les 98%.
Selon la conclusion des analystes, l'écart observé pourrait ne pas connaître de revirement significatif en 2024. Ce constat pose une question brûlante pour les investisseurs en matière de développement durable : leurs objectifs sont-ils correctement représentés par les politiques de vote de leurs gestionnaires d'actifs ?
L'étude décrit un paysage complexifié pour les investisseurs désireux d'orienter leur épargne vers des projets conformes à leurs valeurs. Le rapport "Voting on ESG: Ever-Widening Differences" soulève une divergence notable entre l'Europe et les États-Unis concernant l'adoption de l'ESG dans les décisions de vote par procuration. Il met en lumière que le soutien des gestionnaires d'actifs américains aux résolutions ESG est tombé en dessous de la barre des 50% en 2023 pour la première fois depuis trois ans. En revanche, la moyenne de soutien pour leurs équivalents européens atteint les 98%.
Selon la conclusion des analystes, l'écart observé pourrait ne pas connaître de revirement significatif en 2024. Ce constat pose une question brûlante pour les investisseurs en matière de développement durable : leurs objectifs sont-ils correctement représentés par les politiques de vote de leurs gestionnaires d'actifs ?
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