Une définition qui concerne tous les acteurs de la chaîne financière
Quiconque s'est déjà intéressé aux placements « durables» a pu constater l'imbroglio qui règne dans ce secteur. À moins de passer ses journées à décortiquer les stratégies et critères d'analyse de chaque produit, le manque d'homogénéité des pratiques produit un épais brouillard.
Parfois, le brouillard permet aussi de flirter avec les limites : l'UFC-Que choisir et certaines ONG ont récemment épinglé le secteur financier pour les pratiques de certains acteurs, et réclamé la « fin de l'écoblanchiment ». Investissement dans des entreprises controversées malgré la mise en avant de pratiques « responsables », marketing « vert »… Le concept de développement durable n'est pas clairement défini, ce qui ouvre la porte à des discours trompeurs pour les épargnants. Les autorités européennes cherchent donc à renforcer le cadre légal afin d'éviter les dérives.
Le 1er juin, les autorités européennes de surveillance (ESA) ont ainsi publié une définition commune du « greenwashing », l'assimilant à des « pratiques dans lesquelles les déclarations, les actions ou les communications liées au développement durable ne reflètent pas clairement et équitablement le profil de développement durable sous-jacent d'une entité, d'un produit ou d'un service financier. Cette pratique peut induire en erreur les consommateurs, les investisseurs ou d'autres acteurs du marché. »
Cette définition sera applicable à l'ensemble des acteurs de la chaîne financière : les banques, assurances, sociétés de gestion d'actifs, agences de notation ESG et plus généralement les émetteurs de produits financiers. Seront concernées les communications trompeuses effectuées de manière intentionnelle ou non, émanant d'acteurs relevant du cadre réglementaire de l'Union européenne comme d'ailleurs. Ces discours pourront avoir un lien avec toutes les caractéristiques de « durabilité » d'un produit ou d'un acteur : gouvernance, stratégie, objectifs, mesures ou impact...
Parfois, le brouillard permet aussi de flirter avec les limites : l'UFC-Que choisir et certaines ONG ont récemment épinglé le secteur financier pour les pratiques de certains acteurs, et réclamé la « fin de l'écoblanchiment ». Investissement dans des entreprises controversées malgré la mise en avant de pratiques « responsables », marketing « vert »… Le concept de développement durable n'est pas clairement défini, ce qui ouvre la porte à des discours trompeurs pour les épargnants. Les autorités européennes cherchent donc à renforcer le cadre légal afin d'éviter les dérives.
Le 1er juin, les autorités européennes de surveillance (ESA) ont ainsi publié une définition commune du « greenwashing », l'assimilant à des « pratiques dans lesquelles les déclarations, les actions ou les communications liées au développement durable ne reflètent pas clairement et équitablement le profil de développement durable sous-jacent d'une entité, d'un produit ou d'un service financier. Cette pratique peut induire en erreur les consommateurs, les investisseurs ou d'autres acteurs du marché. »
Cette définition sera applicable à l'ensemble des acteurs de la chaîne financière : les banques, assurances, sociétés de gestion d'actifs, agences de notation ESG et plus généralement les émetteurs de produits financiers. Seront concernées les communications trompeuses effectuées de manière intentionnelle ou non, émanant d'acteurs relevant du cadre réglementaire de l'Union européenne comme d'ailleurs. Ces discours pourront avoir un lien avec toutes les caractéristiques de « durabilité » d'un produit ou d'un acteur : gouvernance, stratégie, objectifs, mesures ou impact...
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