Continuer avec Google
Continuer avec Facebook
Continuer avec Apple
Pour les épargnants, le choix des placements n'a jamais été aussi difficile. Que vous souhaitiez placer un peu ou beaucoup d'argent dans les 2 prochaines années, voici quelques pistes.
Il n'y a pas de placement miracle. Pour les épargnants, le choix des supports doit être fait en fonction de nombreux critères. On y trouve la somme à placer, le rythme prévu pour investir (en une seule fois ou de manière régulière), les objectifs patrimoniaux et leur délai de réalisation, le niveau de risque tolérable pour aller chercher du rendement. Le meilleur placement va donc être propre à chacun. Un trentenaire qui souhaite acheter sa résidence principale n'aura pas la même stratégie qu'un quarantenaire qui envisage de préparer sa retraite, qu'un couple qui souhaite mettre de l'argent de côté pour les études de ses enfants ou qu'une personne qui souhaite trouver de la rentabilité ou placer un héritage. Loin de constituer un conseil individualisé, voici quelques pistes que vous pouvez explorer en fonction de la somme que vous aurez à placer dans les 2 années à venir.
Si vous souhaitez placer de l'argent, éviter de vous tourner vers votre banque pour obtenir un conseil. Ces établissements favorisent souvent les produits issus de la maison mère. Vous n'êtes pas assuré d'obtenir le meilleur placement pour votre objectif. Vous pouvez vous rapprocher d'un conseiller en gestion de patrimoine indépendant ou d'un cabinet spécialisé. N'hésitez pas à comparer les offres qui vous sont faites (conditions, frais, horizons...) avant de prendre une décision.
Voici quelques pistes pour les personnes qui mettent de côté quelques dizaines ou centaines d'euros tous les mois et/ou qui disposent d'une épargne à placer allant jusqu'à environ 20.000 €.
Vous souhaitez commencer à constituer un capital pour un futur projet ou pour votre retraite. Plusieurs pistes peuvent être explorées, à commencer par la constitution d'une épargne de précaution sécurisée. Celle-ci est très importante pour que vous disposiez toujours d'une trésorerie d'avance pour faire face à des projets de court terme ou des aléas de la vie. Quel que soit le montant que vous souhaitez investir, le livret A est redevenu un placement phare. Si vous n'en disposez pas déjà, n'hésitez pas à en ouvrir un. Avec le retour de l'inflation, le taux de rémunération annuel est passé à 3 % depuis le 1er février 2023, et il pourrait à nouveau progresser au mois d'août. Certes, ce taux d'intérêt ne compense pas la forte inflation que nous vivons. Mais le livret A reste à ce jour le meilleur placement pour se créer une épargne de précaution sans aucun risque, et avec des gains non fiscalisés à la sortie. Ce détail est important : en dehors du livret A, du LDDS et du LEP, tous les autres supports d'épargne et d'investissement sont imposés à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. S'il est limité à un seul par personne, chaque membre d'un foyer fiscal peut disposer d'un livret A, qu'ils soient mariés, pacsés ou en union libre. Le plafond des dépôts est assez élevé, à 22.950 euros. De quoi mettre jusqu'à 45.000 euros de côté en franchise d'impôts et en toute sécurité. Le livret de développement durable et solidaire (LDDS) fait aussi figure de bon placement complémentaire pour les personnes qui souhaitent épargner progressivement et se constituer une épargne de précaution. Le taux d'intérêt est identique à celui du livret A, à savoir 3 % par an à début 2023. Le plafond est de 12.000 €. Enfin, les personnes dont le revenu est inférieur à un certain plafond peuvent bénéficier du livret d'épargne populaire (LEP), dont le taux est le plus avantageux à ce jour. La rémunération est complètement garantie et atteint 6,1% par an nets. Le plafond des dépôts est de 7700 €. Les bénéfices du LEP sont réservés aux personnes dont le revenu fiscal ne dépasse pas 21.393 euros pour un célibataire sans personne à charge, 32.821 euros pour couple sans personne à charge et 44.249 € pour un foyer fiscal de trois parts. Si vous êtes éligible, il ne faut pas hésiter à ouvrir ce livret auprès d'une banque pour profiter de ce placement exceptionnel et sans risque. En cumulant ces 3 placements, qui permettent de retirer de l'argent à tout moment, un particulier peut mettre de côté entre 35.000 et 42.000 euros en toute sécurité et sans impôts, et un couple entre 70.000 et 80.000 euros (la variation du montant correspondant à l'éligibilité au LEP). À noter : les gains réalisés sur les livrets bancaires sont soumis à l'impôt et aux prélèvements sociaux.
Selon vos objectifs et votre profil de risque, il ne sera pas forcément utile de blinder les livrets d'épargne. Si vous comptez dynamiser vos placements et tenter d'aller chercher du rendement en investissant progressivement sur le long terme, regardez du côté des assurances-vie, du PER (plan d'épargne retraite) et du PEA (plan d'épargne en actions). Ces 3 placements permettent d'accéder à des fonds d'investissement généralement cotés en bourse voire, selon le contrat d'assurance vie ou d'épargne retraite, à des SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) dont nous parlerons plus tard. Chacune de ces produits d'épargne répond à un objectif différent. L'assurance-vie permet de transmettre un patrimoine à ses héritiers de manière fiscalement avantageuse. Mais avant de penser à ses héritiers, cette enveloppe permet aussi de commencer à investir dans des fonds par soi-même ou en déléguant les choix à des professionnels selon une stratégie définie en amont. Dans le choix de leur contrat, les épargnants doivent notamment être attentifs au nombre d'unités de compte proposées (les supports de placement) et aux frais. L'avantage de l'assurance-vie est de pouvoir récupérer son capital quand on le souhaite ou le transformer en rente viagère. Néanmoins, comme pour tout investissement dans des produits financiers, le risque de perte en capital existe : les supports voient leur valeur fluctuer en fonction des marchés financiers, à la hausse comme à la baisse. Le plan d'épargne retraite (PER) fonctionne presque de la même manière, sauf pour 2 points principaux : le capital est bloqué jusqu'à la retraite, mais les versements peuvent générer une réduction d'impôt sur le revenu. La motivation pour ouvrir un PER est donc de se constituer un capital ou une rente pour la retraite. Le PEA est quant à lui intéressant pour les personnes qui cherchent du rendement grâce à la bourse. Contrairement au compte-titres, autre enveloppe destinée à investir sur les marchés financiers, les gains sont exonérés d'impôt sur le revenu après 5 ans si aucun retrait n'intervient avant. Ils restent cependant soumis aux prélèvements sociaux au taux de 12,8%. Tous les titres financiers ne sont cependant pas éligibles au PEA. Sont par exemple exclues les actions d'entreprises non-européennes. Autre piste intéressante pour les salariés qui en bénéficient : regarder du côté de l'épargne salariale. Les Plans d'Epargne Entreprises (PEE) permettent d'investir dans un cadre avantageux, les versements effectués pouvant être fiscalement attractifs (notamment lors du versement de la participation) et parfois complétés par un abondement de l'entreprise. Mais l'intérêt dépend aussi et surtout des supports disponibles (les « FCPE »).
Pour celles et ceux qui cherchent un haut rendement à horizon 2-3 ans, le crowdfunding immobilier apporte une réponse intéressante. Il s'agit de participer au financement d'une opération de promotion immobilière ou de rénovation et revente d'immeuble. Le risque est élevé, et peut aller jusqu'à la perte totale du capital en cas d'échec du projet ou de faillite du promoteur. Mais les rendements atteignent à ce jour les 9% par an. Les plus téméraires peuvent donc investir une petite partie de leurs économies dans un ou plusieurs projets. Ils doivent cependant savoir qu'ils ne pourront pas récupérer leur mise avant la fin de l'opération financée. Attention, car la période devient plus complexe pour les promoteurs avec la baisse amorcée du marché immobilier. Le choix de l'opérateur et de la plateforme reste donc primordial, sans garantie de l'issue.
- Le PEL, qui a perdu de son attrait et dont les intérêts sont fiscalisés; - Les fonds non cotés de type FCPI, FIP ou FCPR, peu rentables lorsqu'ils ne sont pas déficitaires, et immobilisant le capital pendant au moins 5 ans, - En immobilier, les résidences gérées : bien que moins chers à l'achat, ce type de placement reste très contraint et certaines difficultés peuvent être subies en cas de revente, - Les SCPI de plus-values, qui immobilisent le capital à long terme sans distribuer de rendement, - Les instruments financiers complexes ou à effet de levier (turbo, CFD, forex...), - Les placements très risqués comme les cryptomonnaies (trop incertaines) et le « trading » (achat et revente rapides de titres financiers) peu intéressant en raison des frais incompressibles, - Les placements « atypiques », trop risqués et qui cachent souvent des arnaques (chevaux de course, diamants, alcools, œuvres d'art, NFT, manuscrits...), - Et plus généralement les placements que vous ne comprenez pas.
Rejoignez la communauté Idéal investisseur ! Je m'inscris
Si vous êtes aventurier et souhaitez miser sur la bourse ou sur des cryptomonnaies, assurez-vous de garder toujours une épargne de précaution équivalente à 3 mois de salaire au minimum, pour faire face à d'éventuels aléas et assurer vos projets. De même, ne misez pas sur ces placements pour tenter de « devenir riche » comme certains le font miroiter, cela ne reste qu'hypothétique et peut au contraire se retourner contre vous.
Si vous disposez d'une somme conséquente à investir dans les 2 ans à venir ou si vous pouvez épargner plus de 1000 € par mois, commencez par la constitution d'une épargne de précaution comme expliqué plus haut. Assurez-vous de mettre de côté une fraction de vos avoirs sur un livret A, un LDDS ou un LEP si vous êtes éligible, afin de conserver un minimum d'épargne à l'abri. Ensuite, plusieurs perspectives peuvent s'ouvrir. Le choix dépendra de vos objectifs, de la durée de placement souhaitée et de votre ambition en matière de risques pour aller chercher une potentielle rentabilité plus élevée.
Premier placement intéressant, l'immobilier locatif. L'achat d'un logement à mettre en location peut être pertinent si vous cherchez à constituer un patrimoine à long terme et à générer un complément de revenus. La somme dont vous disposez va permettre de fournir un bon apport pour un crédit, voire de financer la totalité du bien. Si vous payez plus de 2500 € d'impôts, regardez du côté des achats défiscalisants. La loi Pinel dans le neuf et la loi Denormandie dans l'ancien ouvrent droit à une réduction d'impôt intéressante étalée pendant 6 à 12 ans. L'avantage fiscal ne doit cependant pas faire perdre de vue la rentabilité du bien. Les logements neufs sont par exemple beaucoup plus chers que les anciens à l'achat, mais les loyers restent plafonnés. Ainsi la carotte fiscale peut être largement compensée dans la durée par un prix trop élevé.
Une partie de la somme à investir peut être orientée vers des sociétés civiles de placement immobilier (« SCPI »). Il s'agit d'acquérir les parts de fonds d'investissement qui achètent et exploitent un patrimoine immobilier. Généralement, il s'agit de bureaux, même si l'on peut trouver des SCPI qui investissent dans d'autres classes d'actif comme les logements, les commerces, la santé… Le rendement moyen des SCPI a été d'environ 4,5 % bruts en 2023. Ces gains sont soumis à l'impôt sur le revenu. Il existe plus d'une centaine de SCPI sur le marché. Le choix est important, puisque ce type d'investissement fait peser un risque faible à modéré sur le capital investi et ne garantit pas le rendement. Même si ce placement garde à ce jour la réputation d'être assez stable, le mieux reste de diversifier l'investissement entre plusieurs SCPI issues de sociétés de gestion différentes. Vous pouvez consulter notre comparateur de SCPI ici.
L'assurance-vie peut représenter une bonne option si l'objectif est de diversifier et de dynamiser les placements. Globalement, l'avantage principal est de permettre une transmission de patrimoine dans un contexte fiscal intéressant et de pouvoir retirer rapidement de l'argent. Le choix du contrat dépendra de vos intensions en termes de gestion. Les assurances-vie d'aujourd'hui exigent d'investir dans des placements financiers sous forme « d'unités de compte ». Or, leur valeur peut beaucoup varier d'une année à l'autre et induire une perte en capital en cas de baisse. C'est d'ailleurs la même chose pour les PER, ou plans d'épargne retraite, qui permettent d'épargner pour constituer un capital ou une rente perçus au moment de quitter la vie active. Ces derniers ont cependant l'avantage de permettre une défiscalisation des versements. L'idée est la même pour le PEA, dont l'intérêt est d'investir dans des actions et dans certains autres titres financiers européens en étant exonéré d'impôt sur le revenu au bout de 5 ans de détention. Pour ces trois enveloppes de placements, l'intérêt reste d'investir sur le long terme afin de lisser les fluctuations inévitables à la hausse comme à la baisse, qui auront cours dans les années qui viennent.
Les particuliers peuvent choisir de consacrer une partie de leur épargne à des investissements capable de générer potentiellement plus de rendement, mais avec tout autant de risque de baisse, voire de perte du capital investi. Pour investir prudemment, ils ont donc tout intérêt à ne miser que des sommes dont la perte n'aurait pas de conséquences sur leurs projets ou leur train de vie. Une fraction de cette somme peut être aiguillée vers le crowdfunding immobilier, que nous avons décrit plus haut. Il peut aussi être fléché vers des placements boursiers à risque de modéré à élevé, qui visent un rendement important avec toutefois un risque conséquent pour le capital investi. Ces investissements peuvent être effectués au travers d'un compte titres et pour certains d'un PEA, d'une assurance-vie ou d'un PER. Nous avons établi une liste des supports éligibles ici (non exhaustive), dont nous mettons régulièrement à jour les performances. Les particuliers peuvent aussi investir une partie de leur épargne dans des placements « non cotés ». Mais il faut veiller à bien se renseigner sur le fonds et sur la stratégie déployée. Signalons que les FIP et FCPI sont pour le moment globalement déficitaire, ce qui compense l'intérêt de l'avantage fiscal qui peut être lié. Enfin, les plus téméraires peuvent se laisser tenter par les cryptomonnaies avec l'idée de faire un pari. Le statut juridique de ces « tokens » est en pleine évolution et les valeurs sont extrêmement volatiles. Attention à n'investir que depuis des plateformes qui disposent d'une autorisation en France, et de conserver la tête froide même si l'on vous promet la lune.
- Les FIP/FCPI à moins de vouloir défiscaliser : les fonds de ces dernières années ont été déficitaires dans une très large majorité, - Les placements « atypiques », qui cachent souvent un risque extrême ou des arnaques (manuscrits, pierres précieuses...), - Les instruments financiers complexes ou à effet de levier (turbo, CFD, Forex...), - Et plus généralement les placements que vous ne comprenez pas.
Choisir dans la jungle des produits financiers Les produits financiers peuvent prendre de multiples formes : actions, obligations, SICAV, FCP, ETF, foncière cotée (SIIC), FCPR, FCPI... Leurs différences résident dans de multiples critères (types d'actifs éventuellement sous-jacents, cotation en bourse ou non, horizon d'investissement...), et leurs performances peuvent être très variables. Qu'il s'agisse d'un investissement en direct ou sous forme d'unités de compte au sein d'un contrat d'assurance-vie ou d'un PER, prenez soin de consulter les documents mis à votre disposition sur le fonctionnement. Prenez connaissance de la stratégie d'investissement, du potentiel de rendement, des frais et surtout des risques du placement financier, sans oublier ses performances passées même si elles ne constituent pas une garantie de performances futures équivalentes.
Disposer d'un capital conséquent à investir ne dispense pas de constituer une épargne de précaution. Au contraire, pour les plus prudents c'est l'occasion de faire le plein des livrets décrits dans la première partie de notre article (livret A, LDDS, compte à terme...). Celles et ceux qui sont prêts à prendre des risques plus importants pour tenter de générer du rendement doivent déterminer le pourcentage qu'ils sont prêts à mettre à risque, et établir une stratégie pour diversifier les supports et les types de placements. Une fois l'épargne de précaution constituée, les meilleurs placements vont dépendre des objectifs finaux et des délais pour les atteindre : préparer sa retraite, générer une rentabilité élevée, transmettre un patrimoine... Les plus prudents pourront s'orienter sans difficulté vers l'immobilier locatif. Il s'agit de l'investissement par excellence pour créer un revenu complémentaire jusqu'à la revente du bien. Si l'un des objectifs est de réduire l'impôt sur la fortune immobilière, les particuliers pourront se tourner vers l'investissement en nue-propriété, qui permet d'acquérir un bien avec une forte décote, en échange de la cession des loyers à un usufruitier pendant quelques années. Ce type de placement n'entre pas dans l'assiette de l'impôt. Les personnes qui souhaitent miser sur les plus-values et qui n'ont pas besoin d'un rendement immédiat peuvent viser une ou plusieurs SCPI de plus-values. Il s'agit de fonds dont l'objectif est d'acquérir et d'exploiter un patrimoine immobilier pour le compte d'investisseurs, sans verser de revenus immédiats. L'objectif est d'enrichir les détenteurs de part avec la revalorisation des locaux puis leur revente (travaux...). Quelques-uns sont répertoriés dans notre comparateur. Pour celles et ceux qui misent sur la bourse, le choix des supports au sein d'un portefeuille doit être effectué au regard de la stratégie d'investissement définie en amont. L'essentiel étant de mixer des titres qui ont un rythme et un potentiel différent afin de lisser au maximum les risques. Il est possible de se faire aider dans ses choix, notamment grâce à une gestion sous mandat dans le cadre d'un contrat d'assurance-vie ou, pour les plus aisés, en demandant conseil à un cabinet de gestion privée. Pour les sommes conséquentes à investir, le "non coté », c'est-à-dire les produits financiers hors marchés boursiers, peut trouver sa place (FCPR, crowdfunding, investissement en direct dans les PME). Attention car ces actifs restent risqués, et la liquidité peut être compliquée lorsqu'il s'agit de revendre ses parts. Ne vous focalisez pas sur le discours commercial ou sur l'avantage fiscal, vérifiez les performances des fonds précédents.
- Évitez de placer le capital d'un seul coup sur un plan d'épargne retraite (PER). Le PER ne garantit pas de récupérer l'intégralité du capital investi et les fonds sont bloqués jusqu'à la retraite. L'avantage fiscal ne peut pas être utilisé à plein puisqu'il est plafonné. Ne misez pas sur un seul type de placement ou un seul support (en dehors d'un bien immobilier locatif). Au contraire, profitez de ce capital pour diversifier.
➸ Épargne : les commissions sur les placements bientôt interdites ?
➸ Retraites : pourquoi la réforme va peser sur les salaires
➸ Le cours de l'or en route vers des sommets ?