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Hausse des prix : retour de l'inflation et des inquiétudes pour le pouvoir d'achat



L'essentiel de la hausse des prix provient de l'explosion de l'énergie et des produits de base, ce qui n'est pas de bon augure pour le pouvoir d'achat.


Temps de lecture : 2 minute(s) - | Mis à jour le 20-09-2021 14:29:00 | Publié le 20-09-2021 13:46  Photo : Adobe Stock  
Hausse des prix : retour de l'inflation et des inquiétudes pour le pouvoir d'achat

L'inflation est souvent synonyme de perte de pouvoir d'achat pour les particuliers

L'inflation* se définit comme la hausse généralisée du niveau des prix. Si elle est appréciée des économistes car elle stimule la croissance (l'une des missions de la Banque Centrale Européenne est de la maintenir au plus près de 2 % par an), elle résonne souvent comme une mauvaise nouvelle pour les ménages. Ceux-ci peuvent rapidement perdre du pouvoir d'achat si leurs revenus augmentent moins vite que le taux d'inflation ou lorsque leur épargne est rémunérée à un taux inférieur.
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La hausse des prix touche surtout l'énergie et les biens de première nécessité

Après plusieurs années à un niveau très bas, le taux d'inflation devrait avoisiner 2 % en 2021. A priori, on pourrait croire qu'il atteindra l'objectif censé permettre de créer des conditions économiques favorables.

Mais à plonger dans le détail, ce taux cache des disparités inquiétantes. Car la hausse touche surtout :
- les prix de l'énergie (pétrole et gaz en tête avec respectivement +17% et +31% d'augmentation),
- les produits de première nécessité et l'alimentaire (+6,8% pour les produits frais).
Les produits manufacturés subissent eux aussi une hausse conséquente, portés par la pénurie de composants et de matières premières. « Par rapport à nos projections de juin, la remontée de l'inflation en juin, juillet et août a été encore plus forte qu'attendu », explique la Banque de France dans sa note de conjoncture publiée le 13 septembre.

Les ménages les moins aisés pourraient être durement touchés car les dépenses d'énergie et d'alimentation peuvent peser jusqu'à 25% de leur budget. La structure de l'inflation devient donc une question centrale et un enjeu social et politique. D'autant que selon un sondage OpinionWay-Square pour « Les Echos », 56% des Français ont l'impression d'avoir perdu du pouvoir d'achat depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron. Ce chiffre monte même à 64% pour les personnes issues de la classe moyenne.


Hausse du SMIC et chèques énergie


L'une des conséquences de la hausse des prix est une augmentation automatique du SMIC. Le salaire minimum est revalorisé chaque année au 1er janvier, mais également dès que l'indice des prix à la consommation progresse d'au moins 2%. La formule de calcul est fixe. Au 1er octobre, le SMIC sera donc augmenté de 35 euros bruts, atteignant 1589 euros buts mensuels sur la base de 35 heures de travail par semaine.

Au-delà de cette revalorisation, pour réduire le poids des dépenses de gaz, d'électricité ou d'essence, l'État va mettre en place une aide exceptionnelle de 100 euros dont pourront bénéficier 5,8 millions de foyers. Ceux qui présentent un revenu fiscal inférieur de 10.800 euros par personne rattachée au foyer pourront y prétendre. Elle viendra en complément des chèques énergie déjà en place, dont le montant peut varier de 48 à 277 euros selon la situation familiale.

Selon les projections de la Banque de France, la hausse des prix devraient ralentir en 2022 grâce à une stabilisation des prix de l'énergie.


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Commentaires (1)

Intéressant, et surtout une rédaction claire.