Euronext est une entreprise (cotée à Paris !) qui gèrent plusieurs places boursières en Europe.
Euronext Paris est le marché réglementé de la bourse de Paris. Son fonctionnement est garanti par des règles, contrôlées par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF).
A Paris, les actions sont réparties en trois groupes de capitalisation boursière :
- le compartiment A pour les capitalisations boursières supérieures à 1 milliard d'euros ;
- le compartiment B pour les capitalisations boursières comprises entre 150 millions d'euros et 1 milliard d'euros ;
- le compartiment C pour les capitalisations boursières inférieures à 150 millions d'euros.
Alternext est un marché composé de sociétés ne répondant pas aux critères d'admission sur Euronext Paris. C'est un marché dit « organisé », mais non réglementé, dédié aux PME. Les conditions d'accès y sont moins strictes que sur un marché réglementé.
En raison de la « petite » taille des sociétés qui sont cotées sur Alternext, la liquidité (facilité à revendre les actions) est parfois limitée.
Prenons quelques définitions qui permettront de comprendre de quoi l'on parle, mais aussi pourquoi certains investissements sont plus risqués.
Action : Pour simplifier,
une action est un « petit morceau d'une entreprise ». Quand vous achetez une action de l'entreprise Total par exemple, vous devenez réellement propriétaire d'une petite par de l'entreprise. La valeur de l'action varie en fonction de ce que « le marché » pense de la valeur future de l'entreprise (pour simplifier toujours...) : schématiquement, s'il pense que l'entreprise va prendre de la valeur, de nombreuses personnes vont vouloir acheter l'action et son cours (la valeur à laquelle elle est échangée sur le marché), va monter. A l'inverse, son prix va descendre. C'est la loi de l'offre et de la demande. La valeur de l'action est donc généralement déconnectée de la valeur réelle de l'entreprise.
A la fin de l'exercice comptable, comme vous êtes propriétaire d'une partie de l'entreprise, vous devriez toucher une partie des bénéfices.
Une action n'est pas un support de placement garanti : si l'entreprise fait faillite, vous perdez l'intégralité de l'argent que vous avez investi. Comme tous les titres financiers, l'investissement en actions est donc risqué.
Obligation : Une obligation est un titre financier représentant un emprunt émis par l'entreprise auprès du public. Chaque année (voire trimestre), l'émetteur de l'obligation vous verse un intérêt défini à l'avance. Cet intérêt est nommé un "coupon".
La valeur des obligations varie en fonction des autres taux d'intérêt sur le marché. Ainsi, plus le taux d'intérêt qui va être servi est intéressant par rapport aux autres taux du marché, plus vous pourrez la revendre cher. Par exemple, si vous êtes détenteur d'obligations rapportant 3 % par an et que la moyenne du marché rapporte 2 %, le cours de votre obligation va augmenter.
Attention, une obligation n'est pas non plus un support de placement garanti : si l'entreprise qui émet l'obligation ne peut pas rembourser sa dette, vous pouvez perdre l'intégralité de votre capital.
SRD : C'est le Service de Règlement Différé. Ce service, offert pour certaines actions, permet de prendre possession d'actions en cours de mois et de ne les payer qu'en fin de mois (on parle de date de liquidation) moyennant le paiement d'un pourcentage journalier, voire de ne pas les payer en fin de mois en « reportant » le paiement ultérieurement (moyennant là aussi le paiement d'une autre indemnité dite de report). Le SRD permet de bénéficier d'un effet de levier puis qu'en général le courtier va vous demander de déposer un euro pour pouvoir « acheter » 5 euros d'actions.
C'est un procédé souvent spéculatif, mais très risqué. Les traders achètent des actions éligibles au SRD, puis les revendent à un prix plus fort avant même de les avoir payées.
En dehors des actions et obligations, il existent des dizaines, voire des centaines de supports pour investir en bourse. Certains sérieux, d'autres moins, voire franchement dangereux.
Les produits dérivés : Ce sont des outils financiers qui ne s'appuie pas directement sur des actions ou des monnaies mais par exemple sur les variations de cours, des écarts. Ce sont des supports à réserver aux investisseurs avertis, tant par leur fonctionnement parfois complexes, que par les effets de leviers qu'ils permettent.
Les devises et matières premières : Là aussi, on entre dans le domaine des investisseurs avertis voire dans certains cas (comme les « options binaires ») dans des domaines à éviter absolument tant ils ressemblent plus à une loterie qu'à un placement boursier fût-il spéculatif.
A chaque fois que vous allez acheter ou vendre un titre sur le marché, votre courtier va prélever des frais de courtage. Somme fixe ou pourcentage de la valeur de la ligne que vous achetez ou vendez, les frais ont un impact non négligeable sur la rentabilité de votre achat/revente.
En fonction du type d'investissement que vous envisagez et de votre pratique, vous vous orienterez vers des frais fixes ou variables. Attention à certains produits (notamment sur des supports monétaires) pour lesquels les plateformes annoncent Zéro frais de Courtage. En effet, elles ne facturent pas de frais de courtage mais elle pratique un spread (écart entre le prix offert à la vente et le prix à l'achat), qui sur certains sites est très pénalisant.
Les deux !
Un
PEA vous permet de "défiscaliser" vos plus values à moyen terme (5 ans), ce qui est intéressant si vous envisagez une certaine activité (attention cependant les gains sont toujours soumis aux prélèvements sociaux). D'autant que les plafonds sont assez élevés : pour un PEA le total des versements ne doit pas dépasser 150 000 euros (et 75 000 euros pour un PEA-PME).
Un compte titre est certes fiscalisé, mais il vous permet de loger tout type de titres, d'utiliser le SRD et n'est limité ni en valeur ni en versements. Indispensable si vous voulez être un investisseur actif et ne pas voir vous mouvements restreints par les possibilités du PEA.
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