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Crédit immobilier : suspendre ou moduler ses échéances avec la crise



Face à une baisse de revenus, les Français peuvent demander à alléger ou suspendre les mensualités de leur crédit immobilier.


Temps de lecture : 3 minute(s) - | Mis à jour le 14-04-2020 09:45:00 | Publié le 13-04-2020 15:34  Photo : Shutterstock  
Crédit immobilier : suspendre ou moduler ses échéances avec la crise

Les solutions proposées par les banques

La crise sanitaire que traverse la France est inédite. Avec une activité économique gelée par le confinement, de nombreux ménages doivent faire face à une baisse de revenus et parfois à des difficultés de remboursement de leur crédit immobilier. Pour faire face, il existe souvent une possibilité d'en suspendre ou d'en moduler les échéances.

La grande majorité des contrats permet de suspendre le remboursement du crédit pour une durée de deux ou trois mois en cas de crise ou de diminution temporaire du salaire. Cette durée maximale peut toutefois paraître dérisoire dans certaines situations.

C'est pourquoi, plusieurs banques nationales et internationales se seraient mises d'accord pour repousser les échéances de remboursement à 6 mois. Si l'accord de principe a été confirmé par l'Association Professionnelle des Intermédiaires en Crédits (APIC), les banques souhaitent toutefois effectuer des vérifications au cas par cas afin de contrôler les revenus perçus par les débiteurs durant la crise.

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Qui peut demander une suspension ?

Les banques souhaitent, dans un premier temps, réserver ce dispositif aux personnes qui rencontrent de réelles difficultés. La définition des ménages entrant dans ce cadre n'étant pas précise, il serait logique que les foyers ayant subi une réelle perte de revenus auront la priorité. Les salariés en CDI, les fonctionnaires ou les personnes qui continuent à travailler durant la crise ne devraient a priori pas pouvoir bénéficier d'une baisse de leurs mensualités ou d'une suspension temporaire si ces possibilités ne sont pas mentionnées dans leur contrat.

Toutefois, certaines banques souhaitent élargir les mesures de crise à l'ensemble de leurs débiteurs afin de faciliter l'application de l'accord. Pour Philippe Taboret, membre de l'APIC, chacun devrait pouvoir « contacter sa banque de manière simple pour lui demander, sans justification, la suspension des échéances de remboursement, à la date qu'il souhaite, et pour la durée qu'il souhaite ».

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Comment obtenir une suspension ?


La première chose à faire est de vérifier si la possibilité de suspendre ses mensualités est inscrite dans le contrat de prêt. Si c'est le cas, un courrier recommandé demandant d'exercer cette option peut suffire à la mettre en place.

Si l'option est absente du contrat, la solution la plus simple pour espérer obtenir une suspension du paiement de ses échéances est de contacter directement l'établissement bancaire auprès duquel a été contracté le crédit. Il est alors possible de savoir si une suspension est possible en exposant sa situation personnelle.

Dans tous les cas, l'assurance du crédit doit continuer à être payée. La suspension des échéances a également pour effet d'allonger la durée du crédit, et donc d'alourdir son coût.



Quelles sont les banques qui permettent de suspendre ses mensualités ?

Une grande majorité des banques permettent la suspension des échéances. C'est par exemple le cas de BNP Paribas, de la Société générale, de la Banque Postale et de nombreux autres enseignes. Chaque banque semble disposée à examiner la situation de ses débiteurs afin de trouver une solution qui puisse correspondre à chacun. Seules les modalités d'exécution de ces mesures temporaires sont à définir avec les clients.

De nombreux établissements bancaires seraient ainsi prêts à faire preuve de flexibilité afin de permettre à leurs clients d'échelonner leurs échéances sans frais supplémentaires. Même si beaucoup de banques démentent avoir acté un accord commun, toutes semblent prêtes à montrer de la souplesse dans le but d'aider leur débiteur à surmonter ce temps de crise.

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Réduire le montant des échéances grâce à la modulation

Adapter les échéances à sa situation financière est la solution la plus simple à mettre en place. Cette option, gratuite et proposée par la plupart des banques, permet aux emprunteurs de faire baisser provisoirement leurs mensualités. Dans la plupart des cas, cette réduction est néanmoins limitée à un montant compris entre 10 % et 30% de la mensualité habituelle.

La modulation des échéances s'exerce en général sur 1 an, avec une possibilité de prolongation. Mais le fait de baisser ses mensualités aura pour conséquence d'allonger la durée du prêt (sans pouvoir dépasser 2 ans supplémentaires). Ce décalage dans le temps alourdit légèrement le coût du crédit, puisque chaque période supplémentaire génère de nouveaux intérêts. Une situation qui restera indolore, les taux d'emprunt étant actuellement très bas.

Attention toutefois, pour bénéficier de cette option, il est souvent nécessaire que le crédit soit en cours depuis un ou deux ans au minimum. Pour connaître précisément les conditions d'application, les particuliers peuvent consulter leur contrat de prêt.

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