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Bourse : le bon moment pour investir dans des actions ?



Les actions du CAC40 ont fortement chuté depuis mi-février. Est-ce le moment de profiter de prix cassés pour investir ?


Temps de lecture : 3 minute(s) - | Mis à jour le 08-04-2020 22:54:00 | Publié le 08-04-2020 22:44  Photo : Shutterstock  
Bourse : le bon moment pour investir dans des actions ?

Les marchés financiers font le yoyo

Le 10 mars dernier, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, lâchait sur Cnews : « C'est plutôt le moment de faire des bonnes affaires en Bourse aujourd'hui ». Mais est-ce vraiment le moment d'investir pour des épargnants qui envisagent de faire fructifier leur portefeuille ? La prudence est de rigueur.

Jamais les marchés financiers n'ont été aussi volatiles que ces derniers mois. L'année 2018 a été très décevante, accusant un net recul. Après de nombreux rebondissements sur fonds de guerre commerciales entre les États-Unis et la Chine, 2019 s'achevait dans l'euphorie.

Puis la crise du coronavirus a rapidement fait tourner le scenario au noir. Depuis mi-février, le CAC 40 a perdu 27%, comme les principaux indices et places boursières européennes (SBF 120, Dax Allemand, FTSE de Londres, Eurostoxx).

Depuis un mois, l'indice des 40 plus grandes entreprises françaises fait le yoyo autour de 4200 points. Avec une crise sanitaire qui se prolonge partout dans le monde et une bonne partie de l'économie mondiale à l'arrêt, chaque jour apporte son lot de bonnes ou mauvaises nouvelles. Les investisseurs n'arrivent plus à anticiper l'avenir, alors que la récession commence à frapper.
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Un « cygne noir »

Mais la situation financière n'est peut-être pas aussi dramatique qu'il n'y paraît. Malgré la chute, le CAC 40 a « seulement » regagné son niveau de 2016, et reste équivalent à celui précédent le krach boursier de 2008. Entre 2007 – 2009, à l'émergence puis l'explosion de la crise des subprimes, la chute avait durée de longs mois. L'indice avait était descendu au plus bas à 2569 points, ce qui portait la baisse à près de 60% en 18 mois.

Ce qui rend la crise du coronavirus spéciale, c'est qu'elle a pour origine l'arrêt net de l'économie réelle imposée par le confinement. Jamais un tel scenario n'a été rencontré auparavant dans une économie mondialisée. Une fois n'est pas coutume, la chute des marchés n'est donc pas liée à un phénomène financier structurel qui allait être purgé tôt ou tard. Il s'agit donc probablement d'un « cygne noir », concept développé par l'ancien trader Massim Nicholas Taleb désignant un choc externe majeur et imprévu.

A lire : Récession : quels effets sur notre quotidien ?



Les actions qui invitent à la plus grande prudence


Attention toutefois, toutes les valeurs ne sont pas logées à la même enseigne. Certains secteurs pourraient se trouver considérablement et durablement impactés par la crise du coronavirus.

C'est par exemple le cas du transport aérien, du tourisme et de l'automobile, paralysés depuis le début de la crise. Les actions Airbus (-56% depuis mi-février), AirFrance – KLM (-46%) et du géant de l'hôtellerie Accor (-27%) paraissent risquées à ce stade. Dans la même lignée, le loueur Europcar est plutôt déconseillé. Le titre a perdu 57% depuis le début de la crise alors qu'il était déjà sur une pente descendante depuis 2017, passant de 12 € à 1,74 € en un peu plus de 2 ans.

Renault (-44%) et PSA (-31%) ont dû fermer leurs usines et font face à la baisse de la demande. L'impact de la crise sur leur activité pourrait être durable, néanmoins les titres paraissent sous-valorisés actuellement. Une remontée sur le long terme n'est pas à exclure, mais il faudra être patient.

Enfin, les banques, qui ont suspendu le versement des dividendes à leurs actionnaires, pourraient aussi être fragilisées.

A lire : Bourse : le secteur de la santé porté par le coronavirus



Les titres qui pourraient rebondir ou bien résister

Certains secteurs sont voués à mieux résister. Une fois la reprise engagée, le rebond pourrait être important. La prudence reste toutefois de mise, puisque tout dépendra de la durée de la crise.

Si elle a beaucoup baissé depuis mi-février, l'action Danone (-20% depuis le début de la crise) semble nettement sous-valorisée, notamment par rapport à Nestlé. L'agroalimentaire est un des seuls secteurs qui continue de fonctionner presque normalement, et le titre suivait une tendance haussière continue depuis 2009. Un rebond pourrait survenir et dans l'attente, elle est en bonne position pour résister.

L'action Carrefour (-7%) est aussi une valeur défensive grâce au maintien de l'activité en grande distribution, même si une progression à long terme est difficile à entrevoir. Air Liquide (-15%), qui vient d'émettre un emprunt obligataire d'un milliard d'euros avec succès, pourrait également bien résister. En participant à la lutte contre le coronavirus, le leader mondial des vaccins Sanofi (-12%) dispose d'une marge de progression. Enfin Véolia (-33%) et Saint-Gobain (-30%) semblent avoir vécu une baisse excessive, et pourraient bien résister avant de rebondir.

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