Aucune raison pour que les dividendes chutent brutalement
À court terme, les mesures d'accompagnement financier mises en place par les Pouvoirs publics permettent aux entreprises victimes de fermeture administrative (principalement les commerces, hors pharmacie, tabac/presse et alimentation) de réduire un peu l'impact négatif de la crise.
Certes, les loyers ne seront pas forcément perçus immédiatement (en effet, légalement, ceux dont l'échéance intervient entre le 12 mars et le 27 juillet 2020, et qui ne seront pas réglés en temps et en heure, ne pourront faire l'objet d'aucune sanction), mais ils le seront, à terme, pour la majorité des commerces. Quant aux loyers commerciaux qui ne seraient finalement jamais versés - pour cause de faillite - leur impact global sur les SCPI devrait être atténué par le fait que les sociétés investies à 100 % dans les commerces ne représentent qu'une toute petite part du marché : 6,7 % de la collecte du marché des SCPI en 2019.
Près de 80% de l'encours d'épargne investi dans les SCPI l'est sur des actifs de bureaux voire sur des SCPI diversifiées qui ne devraient être que faiblement impactées à court terme par la crise sanitaire.
À moyen terme, cela dépend d'une éventuelle crise économique profonde qui pourrait résulter de la crise sanitaire. Tout l'immobilier tertiaire (commerces, bureaux, locaux d'activité, entrepôts…) serait alors touché. Dans ce cas-là, cela impacterait directement le montant des dividendes perçus par les clients des SCPI.
Pour autant, la diversification des biens et des locataires permettra d'amortir les effets de crise. La diversification géographique de certaines SCPI qui investissent à l'étranger notamment sur un marché très résilient comme le marché allemand est aussi de nature à amortir les effets de la crise.
Tous les secteurs économiques ne vont pas être impactés de la même façon. Les entreprises restent liées aux SCPI par des baux commerciaux longs et elles ne peuvent pas si facilement réduire temporairement leur surface louée, surtout si elles anticipent une reprise de l'activité.
À noter qu'en plus, « certaines SCPI ont constitué, au fil du temps, un « report à nouveau », réserve de dividendes non versés aux actionnaires et dans laquelle elles pourront piocher pour atténuer la baisse, à court terme, des dividendes versés » analyse Philippe Lauzeral, Président de Stellium Invest.
« La majorité des investisseurs ayant un crédit SCPI à rembourser ne devraient donc pas avoir de difficultés à honorer leur engagement bancaire ; une chute brutale et forte des dividendes n'étant pas à l'ordre du jour. »
Certes, les loyers ne seront pas forcément perçus immédiatement (en effet, légalement, ceux dont l'échéance intervient entre le 12 mars et le 27 juillet 2020, et qui ne seront pas réglés en temps et en heure, ne pourront faire l'objet d'aucune sanction), mais ils le seront, à terme, pour la majorité des commerces. Quant aux loyers commerciaux qui ne seraient finalement jamais versés - pour cause de faillite - leur impact global sur les SCPI devrait être atténué par le fait que les sociétés investies à 100 % dans les commerces ne représentent qu'une toute petite part du marché : 6,7 % de la collecte du marché des SCPI en 2019.
Près de 80% de l'encours d'épargne investi dans les SCPI l'est sur des actifs de bureaux voire sur des SCPI diversifiées qui ne devraient être que faiblement impactées à court terme par la crise sanitaire.
À moyen terme, cela dépend d'une éventuelle crise économique profonde qui pourrait résulter de la crise sanitaire. Tout l'immobilier tertiaire (commerces, bureaux, locaux d'activité, entrepôts…) serait alors touché. Dans ce cas-là, cela impacterait directement le montant des dividendes perçus par les clients des SCPI.
Pour autant, la diversification des biens et des locataires permettra d'amortir les effets de crise. La diversification géographique de certaines SCPI qui investissent à l'étranger notamment sur un marché très résilient comme le marché allemand est aussi de nature à amortir les effets de la crise.
Tous les secteurs économiques ne vont pas être impactés de la même façon. Les entreprises restent liées aux SCPI par des baux commerciaux longs et elles ne peuvent pas si facilement réduire temporairement leur surface louée, surtout si elles anticipent une reprise de l'activité.
À noter qu'en plus, « certaines SCPI ont constitué, au fil du temps, un « report à nouveau », réserve de dividendes non versés aux actionnaires et dans laquelle elles pourront piocher pour atténuer la baisse, à court terme, des dividendes versés » analyse Philippe Lauzeral, Président de Stellium Invest.
« La majorité des investisseurs ayant un crédit SCPI à rembourser ne devraient donc pas avoir de difficultés à honorer leur engagement bancaire ; une chute brutale et forte des dividendes n'étant pas à l'ordre du jour. »
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