67 ans pour revenir au niveau de dette de 2019
Le remboursement du « quoi qu'il en coûte » prôné par Emmanuel Macron dès le début de la pandémie pourrait durer longtemps. Selon une étude d'Euler Hermes, assureur de crédit, la France pourrait mettre 67 ans pour retrouver une dette équivalente à celui d'avant la pandémie.
Le calcul se base sur l'hypothèse d'une croissance du PIB* et d'un déficit équivalent aux niveaux constatés entre 2000 et 2019. Sur la même base, l'Allemagne pourrait avoir remboursé d'ici 2028 et l'Espagne aurait besoin de 89 ans. Avec des restrictions budgétaires fermes, la France pourrait éventuellement rembourser sa « dette covid » en 34 ans.
L'étude met en évidence des situations très différentes d'un pays de la zone euro à l'autre. Si la France culmine à un endettement correspondant à 122% de son PIB*, d'autres pays se situent autour de 60%. Ces écarts pourraient créer des tensions dans les années à venir.
Le niveau de la dette française et les possibilités de rembourser font débat depuis des années. Pour rappel, le taux d'endettement de l'État avait rapidement progressé entre 2007 et 2009, passant de 64,5% à 83% du PIB* sur fonds de crise des subprimes. Il avait ensuite augmenté continuellement jusqu'à plafonner à 98% entre 2016 et 2019.
Le calcul se base sur l'hypothèse d'une croissance du PIB* et d'un déficit équivalent aux niveaux constatés entre 2000 et 2019. Sur la même base, l'Allemagne pourrait avoir remboursé d'ici 2028 et l'Espagne aurait besoin de 89 ans. Avec des restrictions budgétaires fermes, la France pourrait éventuellement rembourser sa « dette covid » en 34 ans.
L'étude met en évidence des situations très différentes d'un pays de la zone euro à l'autre. Si la France culmine à un endettement correspondant à 122% de son PIB*, d'autres pays se situent autour de 60%. Ces écarts pourraient créer des tensions dans les années à venir.
Le niveau de la dette française et les possibilités de rembourser font débat depuis des années. Pour rappel, le taux d'endettement de l'État avait rapidement progressé entre 2007 et 2009, passant de 64,5% à 83% du PIB* sur fonds de crise des subprimes. Il avait ensuite augmenté continuellement jusqu'à plafonner à 98% entre 2016 et 2019.
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