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Sur les neuf premiers mois de 2025, SPIE affiche une production de 7 518,7 millions d’euros, en hausse de 5,4 %. La dynamique repose sur une combinaison de croissance organique et d’acquisitions ciblées, avec un troisième trimestre évalué à 2 539,9 millions d’euros. L’activité est contrastée selon les zones, avec une nette progression en Allemagne et en Europe centrale, et un repli en France et dans Global Services Energy. La société confirme ses perspectives annuelles, dont une production « bien au-dessus » de 10 milliards d’euros et une marge d’EBITA attendue à un niveau d’au moins 7,6 %. Les effets de change et l’impact d’une cession en Belgique pèsent marginalement sur la trajectoire publiée.
SPIE indique une production totale de 7 518,7 millions d’euros sur neuf mois 2025, en progression de 5,4 % par rapport à la même période de 2024. La contribution de la croissance organique ressort à +2,2 %, tandis que la croissance externe ajoute +3,6 %. Les effets de cession et de change représentent respectivement -0,2 % et -0,1 %, d’après la ventilation fournie. Au troisième trimestre 2025, la production s’élève à 2 539,9 millions d’euros, selon les éléments communiqués.La direction met en avant une demande solide dans ses marchés finaux, portée par la transition énergétique et la transformation numérique. Le groupe mentionne un niveau de prises de commandes soutenu et des carnets jugés robustes, notamment dans les activités High Voltage. D’après le communiqué, les marchés adressés demeurent fortement fragmentés, ce qui alimente un pipeline d’acquisitions dites « bolt-on ». Les données relatives à la marge, au résultat net, au bénéfice par action, à la trésorerie et à l’endettement net ne sont pas communiquées dans les informations transmises.
En Allemagne, la production atteint 2 600,0 millions d’euros sur neuf mois, en hausse de 11,8 %. La composante organique progresse de 5,0 % et la croissance externe de 6,8 %, illustrant l’apport des acquisitions dans un contexte porteur pour les réseaux et l’énergie. Les commentaires opérationnels évoquent une forte contribution des projets High Voltage, ainsi que des positions renforcées dans les marchés électriques et industriels.En France, la production s’établit à 2 426,5 millions d’euros, en repli de 0,6 % sur neuf mois. La croissance organique est de -1,7 %, partiellement compensée par +1,1 % de croissance externe. Dans les activités City Networks & Grid, la demande domestique pour les réseaux de distribution demeure soutenue, mais l’activité fibre est décrite comme en phase de maturité, ce qui pèse sur le profil de croissance. En parallèle, Building Solutions reste sélectif sur des projets à forte valeur ajoutée, notamment tunnels et data centers.En Europe du Nord-Ouest, la production atteint 1 537,5 millions d’euros, en hausse de 7,0 %. La croissance organique ressort à +6,5 %, la croissance externe à +1,8 %, tandis que l’effet des cessions est de -1,2 % à l’échelle de ce segment. La cession des activités de support informatique en Belgique, finalisée en décembre 2024, est explicitement mentionnée et représente également -0,2 % au niveau du groupe.En Europe centrale, la production s’élève à 606,6 millions d’euros, en hausse de 10,5 % sur neuf mois, combinant +0,2 % d’organique, +9,4 % d’externe et +0,9 % d’effet de change. Les acquisitions récentes soutiennent particulièrement les services IT et data centers au sein d’Information & Communication Services (ICS), ainsi que les solutions d’efficacité énergétique récurrentes dans le Technical Facility Management. À l’inverse, Global Services Energy affiche 348,2 millions d’euros, en recul de 7,8 %, pénalisé par une croissance organique de -4,6 % et un effet de change de -3,2 % lié au dollar. Les activités exposées à la pétrochimie subissent par ailleurs des pressions dans le contexte mentionné.
SPIE a réalisé cinq acquisitions en 2025 représentant au total 133 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. Il s’agit de LTEC en Pologne (19 M€), SD Fiber en Suisse (environ 70 M€), Rovitech aux Pays-Bas (7 M€), Voets & Donkers aux Pays-Bas (30 M€) et ECOexperts Automation en Autriche (7 M€). L’acquisition d’Elektromonta??Pozna? en Pologne est mentionnée comme consolidée en janvier 2025. D’après le communiqué, les contributions totales des acquisitions 2024 et 2025 atteignent 255 millions d’euros sur les neuf premiers mois de l’exercice.Pour mémoire, environ 800 millions d’euros de production supplémentaire avaient été liés aux opérations de M&A en 2024, ce qui souligne l’importance des relais externes dans le profil de croissance du groupe. Les acquisitions viennent appuyer plusieurs axes : renforcement des positions dans le High Voltage, extension des offres ICS et data centers, et montée en puissance dans l’efficacité énergétique et les services récurrents. La société indique que les marchés adressés restent très fragmentés, offrant un pipeline d’opportunités dites « bolt-on ». Cette progression s’explique par la volonté de densifier les positions locales en Allemagne, en Pologne, aux Pays-Bas, en Suisse et en Autriche, conformément aux orientations stratégiques communiquées.Sur le portefeuille, la cession des activités de support informatique en Belgique a été finalisée en décembre 2024. Son impact est chiffré à -1,2 % sur le segment North?Western Europe et -0,2 % à l’échelle du groupe sur la période de neuf mois 2025. SPIE recense 55 000 collaborateurs, avec un plan d’actionnariat salarié « SHARE FOR YOU 2025 » auquel près de 25 000 collaborateurs de 17 pays ont souscrit ; les résultats définitifs de l’opération seront annoncés le 12 décembre 2025. La direction prévoit par ailleurs un programme de rachat d’actions anti?dilution au début de 2026.
SPIE confirme ses perspectives 2025 : une forte croissance totale, combinant poursuite de la croissance organique et acquisitions « bolt?on », et une production attendue bien au?dessus de la barre des 10 milliards d’euros. L’expansion de la marge d’EBITA est attendue à un niveau d’au moins 7,6 %, selon les indications communiquées. La direction résume le message de la période : « SPIE a réalisé une solide performance au cours des neuf premiers mois de l’année, confirmant la robustesse et l’agilité de son modèle. »Les opportunités identifiées portent sur la transition énergétique (réseaux, High Voltage, éolien offshore), la transformation numérique et les services aux data centers, ainsi que l’efficacité énergétique et les services récurrents via le Technical Facility Management. Les géographies ciblées incluent notamment l’Allemagne, la Pologne, les Pays?Bas, la Suisse et l’Autriche, en appui d’un pipeline de consolidation sur des marchés très fragmentés. Dans le même temps, plusieurs facteurs de risque sont rappelés : un contexte macroéconomique atone en France, la volatilité des changes qui pèse sur Global Services Energy via le dollar, les pressions sur certaines activités liées à la pétrochimie et la nécessité d’une intégration rigoureuse des acquisitions.La société précise que les déclarations prospectives sont soumises à des incertitudes et à des risques externes. Aucune révision de la guidance n’est indiquée dans les éléments transmis. Le groupe indique poursuivre l’exécution de ses priorités opérationnelles, avec un fort accent sur la qualité d’exécution et la sélectivité commerciale, en particulier sur les projets complexes et à forte valeur ajoutée. Parallèlement, un programme de rachat d’actions antidilution est annoncé pour début 2026, à la suite du plan d’actionnariat salarié 2025.
La trajectoire publiée par SPIE sur neuf mois 2025 met en évidence une croissance de 5,4 % de la production à 7,52 milliards d’euros, appuyée par des relais externes et une progression organique positive. L’Allemagne et l’Europe centrale tirent l’activité, alors que la France et Global Services Energy pèsent sur l’ensemble, avec un effet devises défavorable pour ce dernier. Les acquisitions 2025 totalisant 133 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel consolident les positions dans des métiers et géographies jugés porteurs, tandis que la cession belge allège le périmètre. Les perspectives demeurent confirmées, avec une production visée bien au?dessus de 10 milliards d’euros et une marge d’EBITA attendue à au moins 7,6 %, selon la direction. La combinaison d’un carnet solide, d’une demande liée aux transitions énergétique et numérique, et d’un pipeline d’acquisitions alimente la visibilité opérationnelle à court terme.
Les informations présentées dans cet article sont fournies à titre purement indicatif et ne constituent en aucun cas une recommandation d’investissement, une incitation à acheter ou vendre un actif financier, ni un conseil en placement. Le lecteur est invité à réaliser ses propres recherches avant toute décision. Les investissements en bourse comportent des risques, notamment de perte en capital. La performance passée d’un actif ou d’un marché ne présage en rien de ses performances futures. Toute décision d’investissement doit être prise en tenant compte de votre situation financière personnelle, de vos objectifs et de votre tolérance au risque.
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