L'activité des influenceurs restent peu régulée
Ils seraient actuellement quelque 150.000 à prodiguer leurs conseils quotidiennement sur Instagram, TikTok ou Youtube. Parlant de voyages, de produits cosmétiques ou de placements financiers, les créateurs de contenus réunissent une communauté de « followers » parfois conséquente : plusieurs centaines de milliers, voire plusieurs millions d'abonnés.
Une telle exposition attire les marques. Selon une étude de la plateforme spécialisée Musefind, 92% des consommateurs feraient confiance aux recommandations des personnalités qu'elles suivent sur les réseaux sociaux. Si l'activité d'influenceur est récente, elle est en expansion. En 2022, le marché mondial pèserait près de 15 milliards de dollars et pourrait atteindre 22 milliards en 2025.
En France, cette activité reste peu réglementée. Seule obligation : mentionner lorsque le partenariat est rémunéré. Si la majorité des créateurs de contenu respectent la règle, certaines dérives ont parfois défrayé la chronique.
En 2021, l'influenceuse star Nabilla avait été condamnée à 20.000 euros d'amende pour « pratique commerciale trompeuse » pour avoir fait la promotion d'un service boursier sans avoir mentionné qu'il s'agissait d'un post sponsorisé. Une autre publication, vantant les mérites d'une plateforme de cryptomonnaies et insistant sur le fait que l'investissement était « sans risque », avait par ailleurs fait réagir l'Autorité des Marchés Financiers.
Plus récemment, c'est le rappeur Booba qui s'en est pris aux influenceurs, dénonçant les publicités que feraient certains pour des arnaques au « drop-shipping ». Ainsi, devant la multiplication des problèmes rencontrés par les internautes (colis qui n'arrivent jamais, arnaque aux comptes formation professionnelle CPF...) et les risques notamment vis-à-vis du jeune public adepte des réseaux sociaux, les pouvoirs publics souhaitent mieux encadrer l'activité.
Une telle exposition attire les marques. Selon une étude de la plateforme spécialisée Musefind, 92% des consommateurs feraient confiance aux recommandations des personnalités qu'elles suivent sur les réseaux sociaux. Si l'activité d'influenceur est récente, elle est en expansion. En 2022, le marché mondial pèserait près de 15 milliards de dollars et pourrait atteindre 22 milliards en 2025.
En France, cette activité reste peu réglementée. Seule obligation : mentionner lorsque le partenariat est rémunéré. Si la majorité des créateurs de contenu respectent la règle, certaines dérives ont parfois défrayé la chronique.
En 2021, l'influenceuse star Nabilla avait été condamnée à 20.000 euros d'amende pour « pratique commerciale trompeuse » pour avoir fait la promotion d'un service boursier sans avoir mentionné qu'il s'agissait d'un post sponsorisé. Une autre publication, vantant les mérites d'une plateforme de cryptomonnaies et insistant sur le fait que l'investissement était « sans risque », avait par ailleurs fait réagir l'Autorité des Marchés Financiers.
Plus récemment, c'est le rappeur Booba qui s'en est pris aux influenceurs, dénonçant les publicités que feraient certains pour des arnaques au « drop-shipping ». Ainsi, devant la multiplication des problèmes rencontrés par les internautes (colis qui n'arrivent jamais, arnaque aux comptes formation professionnelle CPF...) et les risques notamment vis-à-vis du jeune public adepte des réseaux sociaux, les pouvoirs publics souhaitent mieux encadrer l'activité.
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