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Tribune de Quentin Romet, Président de la plateforme de financement participatif Homunity. Face au Coronavirus, les marchés financiers ont enregistré des baisses records. L'incertitude demeure sur les principales places boursières quant à l'impact réel de la pandémie sur l'économie, entraînant inévitablement un vent de panique auprès des investisseurs. Avec toutes les mesures gouvernementales dont la prolongation du confinement, l'incertitude reste entière ! Alors, quand la Bourse souffre, quels types de placements envisager ?
Tous les investissements sont dépendants de près ou de loin à la conjoncture économique que ce soit au niveau régional, national ou bien international. En bourse, au-delà des actualités macro-économiques, les contextes géopolitique (récemment les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis par exemple), ou sanitaire (exemple du Coronavirus) peuvent également impacter le cours des actions. Les marchés financiers sont en effet connus pour leur surréaction face aux incertitudes de l'actualité mondiale. La Bourse est peut-être le type de placement le plus révélateur de l'impact des émotions dans les comportements d'investissement des particuliers. Un risque intrinsèque aux marchés financiers qui ne peut être évité. C'est une variable que chaque investisseur doit savoir identifier et intégrer dans son horizon de placement.
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Certains secteurs d'activités ou certaines entreprises cotées peuvent avoir, historiquement, des cours plus stables mais globalement il n'est pas possible de contrôler la nervosité des marchés. Le meilleur conseil est encore de diversifier son portefeuille d'actions en bourse mais surtout de privilégier des alternatives qui ne seront pas soumises à la volatilité. En effet, les investissements non cotés offrent l'avantage d'être décorrélés de l'évolution des marchés financiers. Il existe aujourd'hui une gamme étendue d'actifs non cotés, avec pour certains des rendements tout aussi attractifs que la bourse. Des fonds d'investissement non cotés à la pierre-papier en passant par les émissions obligataires, les solutions alternatives aux marchés financiers ne manquent pas lorsque vous souhaitez continuer d'investir quand la bourse connaît des semaines noires. L'assurance-vie ou encore les SCPI sont généralement les placements envisagés. L'immobilier traditionnel (locatif ou non) reste également une valeur privilégiée face à la variation des marchés financiers. Ces alternatives restent cependant des investissements à moyen/long terme qui peuvent finir par subir les conséquences d'une crise conjoncturelle ou sectorielle. En plus d'une diversification coté/non coté, il est donc intéressant d'allouer une part de son capital investissement dans des actifs à court terme.
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C'est un fait, face aux déroutes des marchés financiers, les investisseurs ont tendance à privilégier des placements alternatifs. Depuis quelques années, le crowdfunding révolutionne la vision traditionnelle de l'investissement immobilier avec la possibilité d'investir avec un petit budget (ticket d'entrée à 1 000 € pour la plupart des plateformes en activité), pour des rendements attractifs (8 à 10 % avant imposition) et sur du court terme (12 à 30 mois). Il s'agit d'un placement sous la forme de titres financiers (en obligations) mais il ne s'agit pas d'un actif coté. Ainsi l'investissement en financement participatif n'est donc pas soumis aux turbulences des marchés financiers en cas de chutes brutales comme ces dernières semaines. Pour retrouver un peu de stabilité dans ses investissements, il est donc conseillé de diversifier et de considérer avec intérêt les actifs non cotés présentant aussi des rendements attractifs pour un risque plus identifiable que des placements en bourse. Pour l'heure, le marché du crowdfunding se trouve impacté par l'arrêt des chantiers (pour des raisons de sécurité), la fermeture des cabinets de notaires et la nécessité de passer les équipes en chômage partiel. Si toutefois l'activité du BTP reprend progressivement des retards de chantiers seront observés partout en France. Ces retards n'impliquent pas pour le moment un risque de défaut de paiement car à court terme ils ne remettent nullement en cause la qualité d'un programme ou la solvabilité de l'acteur. Malgré cette crise sanitaire, les promoteurs continuent d'anticiper les opérations à venir et continuent de lever des fonds sur les plateformes de crowdfunding. Ces dernières, face à la réquisition des établissements bancaires pour assurer un certain maintien de l'économie, peuvent se révéler être la clé pour le financement des acteurs immobiliers.
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