La transition énergétique, une nécessité économique et environnementale
À l'échelle globale, les énergies fossiles demeurent la principale ressource. Selon les données de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), 80,3% de la production d'énergie primaire mondiale reposait sur le pétrole, le gaz naturel et le charbon en 2020.
Pour limiter l'impact du rejet de CO2 dans l'atmosphère inhérent à ces ressources et préparer "l'après" - puisque quoi qu'il arrive leur quantité n'est pas infinie -, les énergies renouvelables restent sous-exploitées. Selon le Conseil mondial de l'énergie, la conversion de seulement 0,1% de l'énergie solaire touchant la terre chaque année à un rendement de 10% correspondrait à plus de 4 fois la production mondiale d'énergie (donnée 2010). Bien qu'elle soit intermittente, cette source renouvelable pourrait combler de nombreux besoins avec les équipements adéquats.
Si la France a pris le parti de redéployer une énergie nucléaire, la diversification reste de mise. Les difficultés qui ont suivi l'arrêt simultané de plusieurs centrales à l'hiver 2022, de même que la baisse du niveau des eaux utilisées pour le refroidissement lors de la sécheresse ou les tensions géopolitiques avec les pays fournisseurs d'uranium, montrent la nécessité de multiplier les sources de production.
Tous ces éléments font que le XXIème siècle sera probablement celui de la transition énergétique. Ainsi, d'après l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), plus de 44.000 milliards de dollars seront investis dans le secteur d'ici à 2050. Compte tenu des enjeux économiques, géostratégiques et environnementaux, le secteur des énergies renouvelables (EnR), semble particulièrement porteur. Tout en représentant un vivier d'emplois locaux.
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