Des exploitants qui ont renoncé à payer leurs loyers
La crise du COVID-19 aura mis en évidence une information importante pour ceux qui souhaitent investir dans l'immobilier : les placements dans les résidences de tourisme sont plus risqués qu'il n'y paraît, pour de multiples raisons.
Pour rappel, ce type d'investissement se présente la plupart du temps comme l'achat d'un logement à vocation touristique au sein d'un complexe. Souvent acquis neuf auprès d'un promoteur, le lot est assorti d'un bail commercial signé avec un exploitant pour une durée de 9 ans. Ce « package » est présenté comme distribuant un taux de rentabilité annuel généralement compris entre 3 et 6% bruts.
Si ces investissements peuvent parfois laisser penser que la rentabilité est garantie, il n'en est rien. Même si l'évènement est rare, les propriétaires peuvent être confrontés un jour à une défaillance de l'exploitant. Au moins 120.000 propriétaires en ont fait l'amère expérience à partir du printemps 2020.
Avec la pandémie, le tourisme a subi un coup d'arrêt. De nombreuses résidences ont été contraintes de fermer leurs portes. Privés de revenus, des gestionnaires pourtant solides ont alors cessé de payer leur loyer (Pierre et Vacances, Belambra, Odalys, Néméa...). En face, certains particuliers se sont retrouvés en difficulté pour rembourser leur crédit immobilier. Un risque auquel la plupart d'entre eux n'étaient pas sensibilisés.
Pour rappel, ce type d'investissement se présente la plupart du temps comme l'achat d'un logement à vocation touristique au sein d'un complexe. Souvent acquis neuf auprès d'un promoteur, le lot est assorti d'un bail commercial signé avec un exploitant pour une durée de 9 ans. Ce « package » est présenté comme distribuant un taux de rentabilité annuel généralement compris entre 3 et 6% bruts.
Si ces investissements peuvent parfois laisser penser que la rentabilité est garantie, il n'en est rien. Même si l'évènement est rare, les propriétaires peuvent être confrontés un jour à une défaillance de l'exploitant. Au moins 120.000 propriétaires en ont fait l'amère expérience à partir du printemps 2020.
Avec la pandémie, le tourisme a subi un coup d'arrêt. De nombreuses résidences ont été contraintes de fermer leurs portes. Privés de revenus, des gestionnaires pourtant solides ont alors cessé de payer leur loyer (Pierre et Vacances, Belambra, Odalys, Néméa...). En face, certains particuliers se sont retrouvés en difficulté pour rembourser leur crédit immobilier. Un risque auquel la plupart d'entre eux n'étaient pas sensibilisés.
Commentaires