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La Bourse de Paris poursuit sa dynamique hésitante, peu sensible à ce stade à la progression des tensions entre les États-Unis et l'Iran. Le CAC 40 cède 0,36 % à 7562,15 points.
La séance du jour confirme la tendance d’une Bourse parisienne à la recherche de repères, alors que de certains poids lourds du CAC 40 affichent un recul notable. La plus forte baisse est à mettre au crédit de Thales, qui baisse de 2,61 %, dans un indice déjà malmené par les piètres performances de Kering (-2,29 %), d'Air Liquide (-2,14 %), et de Stellantis (-2,05 %). Les valeurs technologiques telles que Dassault Systèmes (-0,52 %) et Capgemini (-0,46 %) poursuivent leur retrait, dans le sillage d’une correction amorcée la semaine précédente. L’industrie souffre, avec des replis sur ADP (-1,24 %), Alstom (-0,57 %) et Saint-Gobain (-0,17 %). Le secteur bancaire n’échappe pas non plus à ce mouvement avec BNP Paribas (-0,78 %) et Société Générale (-1,19 %) marquant le pas. Le climat d’attentisme est renforcé par la mise à jour de la composition de l’indice ESG qui entre en vigueur ce lundi, après l’ajout de Bouygues, Dassault Systèmes ou EssilorLuxottica et le retrait d’ADP, Alstom ou Klépierre.
À contre-courant, plusieurs titres défensifs et de rendement progressent. Sanofi (+0,67 %) et TotalEnergies (+0,64 %) s’illustrent parmi les meilleures performances, profitant d’un retour des investisseurs vers les secteurs santé et énergie, traditionnellement recherchés en période de volatilité accrue. L’évolution du secteur pharmaceutique (+0,67 %) souligne ce regain d’intérêt pour la santé, tandis que l’énergie non renouvelable progresse également de 0,64 %. Michelin (+0,32 %) et EssilorLuxottica (+0,33 %) font partie des rares valeurs de consommation à se distinguer dans ce contexte baissier. Sodexo (+0,48 %) et Carrefour (+0,27 %) bénéficient pour leur part d’une orientation positive de la distribution et des services à la personne, tandis que Vinci (+0,12 %) et Edenred (+0,12 %) témoignent d’une certaine stabilité dans les infrastructures et les services.
Certains redoutaient un « lundi noir » sur les marchés après les frappes américaines contre des sites nucléaires en Iran. À 12h30 (heure de Paris), ce scénario ne s’est pas (encore ? ) matérialisé. Si la prudence reste de mise, les indices européens affichent des baisses modérées, sans signe de panique ou de déroute. Les marchés semblent digérer les événements avec sang-froid, en pariant sur une progression contenue du conflit.Toutefois, la séance est encore loin d’être terminée. Il faudra surveiller de près la réaction des marchés américains, dont l’ouverture est attendue à 15h30 heure française. Les futures indiquent un repli limité, mais rien ne garantit que l’ambiance du jour restera aussi maîtrisée une fois Wall Street en activité. La fin de journée pourrait être plus mouvementée.
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