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En tête du palmarès du CAC 40, Renault s'adjuge 3,11% à 35,45 euros, confirmant sa belle dynamique entamée ces dernières semaines. Le constructeur automobile français bénéficie d'un regain d'intérêt des investisseurs dans un secteur qui retrouve des couleurs après des mois difficiles. Dassault Systèmes suit avec un gain de 1,47% à 28,28 euros, le spécialiste des logiciels de conception 3D poursuivant sa progression dans un marché porteur. Le secteur automobile fait bonne figure avec Stellantis qui avance de 0,71% à 8,249 euros, profitant peut-être d'un environnement plus favorable pour les constructeurs européens. STMicroelectronics gagne également du terrain avec une hausse de 0,4% à 24,8 euros, le fabricant de semi-conducteurs restant soutenu par les perspectives du secteur technologique. LVMH complète ce peloton de tête avec une progression modeste mais significative de 0,39% à 511,1 euros, le géant du luxe maintenant sa résilience malgré les inquiétudes sur la consommation chinoise.
À l'opposé, Saint-Gobain accuse la plus forte baisse du CAC 40 avec un recul de 2,17% à 90,26 euros, le spécialiste des matériaux de construction subissant des prises de bénéfices après plusieurs séances favorables. EssilorLuxottica n'est pas épargné et cède 1,71% à 264,9 euros, le géant de l'optique pâtissant également de dégagements après sa récente performance. Eurofins Scientific abandonne 1,65% à 60,88 euros tandis que Safran recule de 1,47% à 288,3 euros, les deux groupes industriels étant touchés par cette vague de prises de bénéfices. Sanofi complète ce tableau négatif avec une baisse de 1,25% à 78,51 euros, le laboratoire pharmaceutique continuant de souffrir dans un environnement peu favorable au secteur de la santé. Cette rotation sectorielle illustre la prudence des investisseurs qui privilégient certaines thématiques au détriment d'autres, dans un marché marqué par l'incertitude sur l'évolution des politiques monétaires et la croissance économique européenne.
Cette séance s'inscrit dans un contexte plus large d'attentisme des marchés européens, les investisseurs digérant les récentes déclarations de Jerome Powell qui laissent entrevoir un ralentissement du rythme de baisse des taux de la Fed. L'environnement reste marqué par les ajustements traditionnels de portefeuilles de fin de trimestre et les préoccupations géopolitiques, notamment autour des tensions américano-russes. La Banque nationale suisse a maintenu son taux directeur inchangé à 0% ce jeudi, illustrant la prudence des banques centrales face aux signaux économiques mitigés. Les volumes d'échanges restent modérés, témoignant d'une certaine retenue des investisseurs institutionnels. Les statistiques économiques reviennent progressivement au premier plan, les opérateurs scrutant chaque indicateur pour déceler les signaux d'une éventuelle inflexion de la conjoncture. Dans ce contexte, la Bourse de Paris navigue à vue, oscillant entre espoirs de soutien monétaire et craintes d'un ralentissement économique plus marqué que prévu.