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Dernière mise à jour : 16/06/2025 - 17h35

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Le CAC 40 clôture en hausse, tiré par le luxe et la finance, pénalisé par la chute de Renault

La séance du lundi 16 juin a été animée à la Bourse de Paris. Le CAC 40 progresse de 0,8 % pour atteindre 7.745,55 points, porté par l'annonce du départ du DG de Renault pour Kering. Si la première valeur a plongé, la seconde a affiché une embellie de près de 12% sur la séance. Mais les investisseurs restent plus généralement vigilants face aux tensions persistantes au Moyen-Orient, notamment après l'ouverture du conflit entre l'Iran et Israël

Le CAC 40 clôture en hausse, tiré par le luxe et la finance, pénalisé par la chute de Renault
Temps de lecture : 2 minute(s) - Par La rédaction | Mis à jour le 16-06-2025 18:14 | Publié le 16-06-2025 18:07

Kering, BNP Paribas et Société Générale en vedette, le secteur du luxe et la finance galvanisent l’indice

La séance est avant tout marquée par l’envolée spectaculaire de Kering, qui bondit de 11,76 % pour s’établir à 192,88 euros. Cette performance exceptionnelle intervient alors que Luca de Meo, tout juste parti de Renault, pourrait prendre la direction du géant du luxe français. Cette annonce, relayée par de nombreuses sources, a suffi à propulser l’action en pole position du CAC 40 à la mi-journée.

Outre Kering, le secteur financier insuffle une dynamique très positive à l’indice : Société Générale progresse de 3,22 %, BNP Paribas de 2,95 %, et Crédit Agricole s’adjuge 1,61 %. Ce mouvement s’ancre dans un contexte de regain d’optimisme pour les banques (+2,64 % en moyenne sur le secteur), galvanisées par des signes d’apaisement sur le front monétaire européen et une hausse des anticipations sur les marges d’intérêt.

Le secteur industriel n’est pas en reste, Saint-Gobain (+2,44 %) et Safran (+2,33 %) profitant de la bonne orientation de la construction et de l’aéronautique. Le compartiment des matières premières se distingue également, ArcelorMittal gagnant 2,76 %. Enfin, Publicis Groupe progresse lui aussi de 2,95 %, confortant la vigueur du secteur des médias (+2,95 %).

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Le revers de Renault et le retrait des défensives : les secteurs sous pression

Dans le sillage du départ de son directeur général, Renault dégringole de 8,69 % à 39,30 euros, affichant le plus fort recul du CAC 40. Cette chute s’explique par l’incertitude suscitée par la vacance de la direction, doublée d’inquiétudes sur l’avenir de la stratégie du constructeur. Le secteur automobile dans son ensemble en pâtit, reculant de 1,61 %. D’autres poids lourds du CAC 40 subissent des prises de bénéfices ou restent à la traîne, à l’image de Sanofi (-0,86 %), Pernod Ricard (-1,09 %), L’Oréal (-0,39 %) et TotalEnergies (-0,51 %). Le secteur des produits de grande consommation et de la santé continue de faire face à des vents contraires, en manque de catalyseurs après avoir bénéficié des arbitrages durant les périodes précédentes.

Le compartiment énergétique demeure sous surveillance, la situation géopolitique au Moyen-Orient ayant jeté un voile d’incertitude sur les perspectives du secteur. L’attaque du week-end contre le champ gazier iranien South Pars a notamment forcé la fermeture d’une plateforme majeure, ce qui pourrait à court terme peser sur la valorisation des groupes pétroliers et gaziers opérant à Paris, d'autant que des rumeurs persistent sur un hypothétique risque de fermeture du détroit d'Ormuz. Parallèlement, les défensives comme Engie (-0,45 %) et Veolia (stable à +0,60 %) évoluent sans éclat, traduisant la prudence ambiante sur les dossiers jugés sensibles à la conjoncture internationale.




Contextes sectoriels et arbitrages : un marché dynamique mais prudent à l'approche de l'été

La volatilité qui anime le CAC 40 à la mi-journée traduit un marché à la fois dynamique et nerveux, traversé par des arbitrages parfois brutaux selon l’actualité du jour. Les investisseurs, toujours attentifs aux signaux monétaires venus de la BCE, optent pour des rotations sectorielles marquées. Les banques, l’industrie et le luxe sont nettement recherchés, surfant sur des perspectives de marges accrues et d’un contexte mondial (hors tension énergétique) plutôt favorable. Inversement, les valeurs défensives souffrent d’un regain d’appétit pour le risque, tandis que les secteurs jugés plus sensibles à la croissance mondiale, comme la consommation courante et la santé, marquent le pas.

Les tensions géopolitiques persistent et pourraient continuer d’influencer la physionomie du marché au cours des prochains jours. À mesure que l’été approche, la nervosité grandit sur les marchés actions, la moindre actualité politique internationale ou managériale pouvant désormais faire basculer la tendance d’une valeur ou d’un secteur en quelques heures. Cette séance, par la vigueur de ses écarts, en est l’illustration parfaite.



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