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En ce lundi 30 juin 2025, la Bourse de Paris évolue en légère baisse à la mi-séance, après une séquence de volatilité marquée ces dernières semaines. Le CAC 40 affiche un recul de 0,20% autour de 7 675,85 points, dans un contexte où les investisseurs semblent attentistes à l'approche de la clôture du semestre. Si plusieurs secteurs montrent des signes de faiblesse, certains poids lourds du luxe et de la technologie continuent d'afficher des performances notables, confirmant la tendance observée lors des précédents échanges.
Malgré le repli global de l’indice, plusieurs valeurs du CAC 40 affichent des progressions significatives à la mi-journée. L’Oréal s’illustre en tête des hausses avec une progression de 2,41%, signe de la résilience du secteur des biens de consommation haut de gamme sur le marché parisien. Hermès International (+1,32%), Kering (+1,06%) et Safran (+1,25%) confirment également cette dynamique positive, témoignant d’un intérêt soutenu des investisseurs pour les géants français du luxe et de l’aéronautique. STMicroelectronics se démarque aussi dans le secteur technologique avec une hausse de 1,40%, profitant de la vigueur persistante de la demande pour les composants électroniques. Thales (+1,71%) s’inscrit lui aussi parmi les meilleures progressions du jour. Cette orientation haussière dans des secteurs clés contraste avec la tendance plus mitigée observée sur le reste de l’indice et met en lumière la sélectivité accrue des investisseurs en cette fin de semestre.
En parallèle, le secteur bancaire pèse sur la tendance du CAC 40, avec des replis marqués pour Société Générale (-2,13%), BNP Paribas (-1,29%) et Crédit Agricole (-0,78%). Les valeurs automobiles affichent également une faiblesse notable : Renault chute de 2,24% tandis que Stellantis recule de 1,99%. Ces reculs témoignent d’une certaine défiance vis-à-vis de ces secteurs, dans un contexte macroéconomique toujours incertain et marqué par la prudence des investisseurs avant la publication des résultats semestriels. L’énergie et les ressources de base s’inscrivent également en repli, à l’image de TotalEnergies (-0,53%) et ArcelorMittal (-0,74%). Les secteurs de l’assurance (-0,74%), de la construction (-0,68%) ou encore des biens industriels (-0,60%) participent à la morosité ambiante, alors que les investisseurs semblent privilégier la sécurité et la visibilité offertes par les grandes capitalisations du luxe et de la technologie.
La séance de ce lundi met en lumière des arbitrages sectoriels marqués. Les secteurs en recul, comme les banques (-1,34%), l’automobile (-1,59%) et l’énergie (-0,53%), contrastent avec la bonne tenue des biens personnels (+1,17%), de la technologie hardware (+1,40%) ou encore de l’aérospatial et de la défense (+0,59%). Cette sélectivité traduit une recherche de stabilité et de croissance dans des segments jugés plus résilients ou porteurs. Les opérateurs surveillent également de près les évolutions macroéconomiques internationales et le climat politique, à l'approche de la fin du semestre, qui pourraient influencer les décisions d’investissement dans les jours à venir. Dans ce contexte, la volatilité pourrait rester présente sur les marchés français, alors que la saison des résultats s’apprête à livrer ses premiers enseignements sur la santé des entreprises du CAC 40.
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