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La Bourse de Paris affiche une progression modeste de 0,15% à la mi-journée ce mardi 21 octobre, évoluant autour des 8218 points. L'indice parisien poursuit ainsi son mouvement haussier entamé en début de semaine, se rapprochant progressivement de son plus haut historique établi en mars dernier à 8257,88 points. La séance est marquée par des mouvements contrastés au sein de la cote, avec d'un côté des performances spectaculaires comme celle d'Edenred qui s'envole de près de 15%, et de l'autre des corrections significatives touchant notamment Eurofins Scientific qui abandonne plus de 7%. Les investisseurs scrutent attentivement les publications trimestrielles qui rythment désormais les séances, tandis que le secteur bancaire reste sous pression après les développements judiciaires de la veille concernant BNP Paribas.
Le spécialiste des systèmes de paiement à usages spécifiques domine largement le palmarès de la place parisienne avec un bond spectaculaire de 14,93% à 23,94 euros. Cette envolée fait suite à la publication de résultats du troisième trimestre qui ont dépassé les anticipations des analystes, le groupe confirmant dans le même temps l'ensemble de ses objectifs annuels. Cette performance témoigne de la solidité du modèle économique d'Edenred dans un contexte économique pourtant incertain. Derrière ce leader incontesté, le luxe fait belle figure avec Hermès International qui progresse de 1,58% à 2253 euros, confirmant la résilience du secteur malgré les inquiétudes conjoncturelles. Le compartiment technologique affiche également une bonne tenue avec STMicroelectronics et Capgemini qui avancent tous deux de 1,54%, respectivement à 26,36 et 125,30 euros. L'immobilier commercial participe aussi au mouvement avec Unibail-Rodamco-Westfield qui gagne 0,96% à 90,40 euros. Les bancaires affichent un tableau plus contrasté : si Société Générale parvient à rebondir de 0,91% à 53,48 euros après avoir subi les contrecoups de l'affaire BNP, Crédit Agricole limite ses pertes à 0,24%. L'énergie apporte également sa contribution positive avec TotalEnergies qui progresse de 0,63% à 52,83 euros et Engie qui s'adjuge 0,72% à 19,72 euros.
À l'opposé, Eurofins Scientific subit la plus lourde sanction de la séance avec un repli de 7,51% à 59,10 euros. Le groupe de laboratoires d'analyses paie le prix d'une publication trimestrielle jugée décevante par les investisseurs, illustrant la sévérité du marché envers les entreprises qui ne parviennent pas à satisfaire des attentes toujours plus élevées. Cette déception vient rappeler que la saison des résultats peut réserver son lot de mauvaises surprises, même si le bilan global reste jusqu'ici positif sur les places européennes et américaines. BNP Paribas poursuit quant à elle son mouvement de repli avec une baisse de 1,07% à 68,36 euros. La première banque française continue d'être affectée par sa condamnation prononcée hier aux États-Unis, un jury populaire l'ayant reconnue complice d'exactions commises au Soudan. Bien que le montant de la condamnation reste limité à 20,5 millions d'euros et que l'établissement ait annoncé son intention de faire appel, l'affaire pèse sur le moral des investisseurs et contamine l'ensemble du secteur bancaire. Les autres replis notables concernent Vinci qui cède 0,62% à 120,70 euros, Bouygues qui abandonne 0,68% à 40,88 euros, et Saint-Gobain qui recule de 0,44% à 90,04 euros. ArcelorMittal limite ses pertes à 0,75% dans un contexte difficile pour la sidérurgie européenne.