Les professionnels de l'immobilier et du bâtiment inquiets
Avec la crise du covid-19, l'avenir du marché immobilier reste incertain. Les prix tendent à se stabiliser, voire à baisser. Les professionnels restent dans l'expectative quant au niveau de la demande dans ces prochains mois : l'impact de la crise économique sur les particuliers reste à ce jour imprévisible. Ceux qui officient dans l'immobilier neuf s'inquiètent du contrecoup que pourrait apporter une crise sanitaire prolongée.
Selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB), les ventes de logements neufs ont diminué de près d'un tiers au premier trimestre 2020 par rapport à l'année précédente. En parallèle, les mises en chantier et permis de construire ont baissé respectivement de 15 et 20% par rapport à 2019. Le secteur commençait donc à se dégrader avant le confinement du 17 mars.
Il y a quelques jours, promoteurs et entreprises de bâtiment avaient fait part de leurs inquiétudes quant à l'exclusion de l'immobilier neuf du plan de relance, alors que le prêt à taux zéro (PTZ) et la loi Pinel étaient voués à disparaître fin 2021. Le ralentissement de la filière immobilière pourrait pénaliser l'économie toute entière : selon une étude Real Estate & Urban Employment Monitor rapportée par Batiweb, elle représentait 11% du PIB en 2018 et 2,1 millions d'emplois. D'après Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), 200.000 emplois pourraient être menacés.
Selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB), les ventes de logements neufs ont diminué de près d'un tiers au premier trimestre 2020 par rapport à l'année précédente. En parallèle, les mises en chantier et permis de construire ont baissé respectivement de 15 et 20% par rapport à 2019. Le secteur commençait donc à se dégrader avant le confinement du 17 mars.
Il y a quelques jours, promoteurs et entreprises de bâtiment avaient fait part de leurs inquiétudes quant à l'exclusion de l'immobilier neuf du plan de relance, alors que le prêt à taux zéro (PTZ) et la loi Pinel étaient voués à disparaître fin 2021. Le ralentissement de la filière immobilière pourrait pénaliser l'économie toute entière : selon une étude Real Estate & Urban Employment Monitor rapportée par Batiweb, elle représentait 11% du PIB en 2018 et 2,1 millions d'emplois. D'après Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), 200.000 emplois pourraient être menacés.
Commentaires