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Finance verte : Goodvest intègre l'impact sur la biodiversité

Goodvest utilise désormais un « score de biodiversité » pour sélectionner les supports d'investissement proposés aux épargnants. L'objectif est de prendre en compte les pressions exercées sur les écosystèmes par les entreprises financées.

Temps de lecture : 2 minute(s) - Par L. Villedoré | Publié le 22-03-2024 12:34 
Finance verte : Goodvest intègre l'impact sur la biodiversité

L'impact sur la biodiversité, nouveau critère de sélection des fonds d'investissement

Depuis ses débuts, la société Goodvest se distingue par son engagement en faveur de la finance verte. La société propose une sélection de supports via son assurance-vie et son PER, choisis selon des critères d'exclusion sectorielle et d'impact climatique. Pour les particuliers en quête de supports respectant certains de ces enjeux, ce panel offre une analyse objective précieuse.

La start-up a récemment enrichi sa méthodologie de sélection des fonds d'un « troisième pilier : l’impact sur la biodiversité ». « Les enjeux climatiques et la préservation de la biodiversité sont intimement liés, ce qui nous impose d'intégrer l'impact sur la biodiversité dans nos critères de sélection. C'est une nouvelle preuve de notre ambition d'offrir aux épargnants français des solutions d'investissement qui génèrent des retours financiers tout en contribuant à la résolution des crises environnementales majeures de notre temps », explique Joseph Choueifaty, cofondateur de Goodvest.

En partenariat avec Carbon4Finance et CDC Biodiversité, Goodvest utilise donc désormais la base de données BIA-GBS pour évaluer un « score de biodiversité » des entreprises. Les supports sélectionnés prennent désormais en compte les pressions exercées sur la biodiversité et les écosystèmes, telles que l'artificialisation des sols, l'occupation et la pollution des terres et des espaces aquatique par les entreprises financées.

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Le défi des placements ISR : naviguer dans le flou des supports

L'initiative de Goodvest arrive comme jalon alors que la demande de supports durable s'accroît tandis que la lisibilité de leurs stratégies d'investissement reste complexe. Avec l'essor des investissements socialement responsables (ISR), les investisseurs sensibles à l'impact de leurs placements sont confrontés à un dilemme majeur : comment choisir le bon support et s'assurer que sa politique d'investissement est véritablement conforme à leur éthique propre ? Bien que les critères d'attribution du label ISR aient été révisés cette année, ils restent suffisamment vastes pour souvent laisser place à une certaine ambiguïté dans le choix des placements.

Cette difficulté est exacerbée par le besoin de définir clairement les critères qui distinguent un investissement réellement durable et responsable. L'incorporation de l'impact sur la biodiversité complexifie davantage ce paysage, nécessitant une analyse plus approfondie pour identifier des placements qui vont au-delà de la simple promotion d'une image verte, contribuant effectivement à combattre les changements climatiques et la perte de biodiversité.

La biodiversité, longtemps reléguée au second plan dans les critères d'investissement durable, joue pourtant un rôle déterminant. La dégradation des écosystèmes et le risque d'extinction pesant sur de nombreuses espèces soulignent l'urgence d'intégrer ces enjeux dans les décisions financières au sein de la finance durable. Le problème réside dans la vaste étendue des critères d'investissement responsable, qui varient de l'éthique sociale et sociétale aux émissions de gaz à effet de serre, rendant le choix des critères « ESG » sélectionnés par les gérants déterminant. Ainsi, opter pour un support labellisé ISR ne garantit pas nécessairement une contribution favorable à un critère spécifique plutôt qu'à un autre.

Dans ce contexte, certains fonds se spécialisent, à l'instar de Tocqueville Biodiversity ISR, un fonds thématique lancé en novembre 2023 par La Banque Postale Asset Management. Mais au-delà du choix d'un fonds ultra-spécialisé, tenter de diversifier ses investissements entre différents supports engagés pour une même cause peut s'avérer rapidement complexe. La stratégie de Goodvest apporte donc une réponse en termes de lisibilité et d'accessibilité aux placements « verts ».






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Commentaires (2)

Et bien c'est un sacré tournant ça, on ne peut plus nier l'importance de l'impact sur la biodiversité dans nos choix d'investissement maintenant. Le score de biodiversité intégré par Goodvest, c'est une belle avancée. Par contre, j'espère que ça va aider à éclaircir un peu ce fameux flou des placements ISR, parce que là, on patauge pas mal !

Ah, c'est une super nouvelle ça ! Goodvest prend en compte la biodiversité dans ses supports d'investissement, et ça c'est une évolution positive dans le secteur financier. Il est grand temps que cette problématique soit regardée de plus près. J'espère qu'ils vont aider à clarifier un peu ce flou qui règne autour des placements ISR. Qu'en pensez-vous?