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Le CAC 40 a clôturé en une très légère progression de 0,17%, atteignant 7804,33 points. Cette modeste hausse s'inscrit dans un contexte de pourparlers sino-américains et d'attentisme des investisseurs, créant un tableau contrasté où certains secteurs comme l'automobile brillent particulièrement tandis que le secteur bancaire subit de fortes pressions.
Stellantis s'impose comme la vedette du jour avec une impressionnante hausse de 5,04% à 9,16 euros, se dirigeant vers une troisième séance consécutive dans le vert. Cette performance tire l'ensemble du secteur automobile qui progresse de 3,09%. Renault profite également de cette dynamique sectorielle avec une hausse de 2,35% à 44,47 euros. Dans le sillage de ce mouvement, Arkema réalise une belle progression de 2,83% à 63,55 euros, tandis que Capgemini s'adjuge 2,46% à 154,30 euros. Le secteur du luxe démontre sa résilience avec Kering en hausse de 2,35% à 181,92 euros, LVMH gagnant 0,70% à 474,85 euros et Hermès progressant de 0,95% à 2347 euros. EssilorLuxottica poursuit sur sa lancée positive avec une hausse de 0,68% à 251 euros. Le groupe de publicité Publicis continue également sa dynamique haussière avec un gain de 2,21% à 97,20 euros. TotalEnergies tire profit d'un secteur énergétique bien orienté (+2,20%) en s'adjugeant une hausse équivalente à 53,48 euros. Ces performances positives illustrent la capacité de certains secteurs à tirer leur épingle du jeu dans un contexte de marché nuancé.
Le secteur bancaire subit de fortes pressions ce mardi, affichant un recul global de 2,79%. Crédit Agricole enregistre la plus forte baisse de ce compartiment avec une chute de 3,09% à 15,98 euros, suivi de près par BNP Paribas qui cède 2,80% à 76,29 euros, effaçant ainsi une partie des gains observés la semaine dernière. Société Générale n'est pas épargnée, reculant de 2,37% à 47,86 euros. Edenred figure parmi les plus fortes baisses de l'indice avec un repli de 2,57% à 26,20 euros, confirmant sa position de lanterne rouge du CAC 40 à la mi-séance. Le secteur de la défense traverse également une journée difficile, après l'annonce de retard de commandes et de paiement de l'Etat Français, contrairement à ce qu'avait laissé entrevoir la conférence sur le financement de la base industrielle et technologique de défense (BITD) en mars. Thales accuse la plus forte baisse de l'indice avec une chute de 3,63% à 249,70 euros. Safran s'inscrit dans la même tendance avec un recul de 2,03% à 260,30 euros. Les valeurs aéronautiques sont globalement mal orientées, Airbus perdant 0,95% à 163,92 euros, poursuivant ainsi sa tendance baissière, potentiellement affectée par les tensions commerciales internationales évoquées dans l'actualité. Dans le secteur des infrastructures, ADP recule de 1,16% à 110,60 euros. Ces mouvements baissiers reflètent les incertitudes qui pèsent sur certains secteurs dans un contexte d'attentisme avant d'importants développements économiques et diplomatiques.
Le CAC 40, qui s'était hissé jusqu'à 8.173,75 points début mars 2025, peine à retrouver ses plus hauts niveaux et évolue dans une fourchette relativement étroite depuis plusieurs semaines. L'indice parisien tente néanmoins de poursuivre la dynamique positive observée la semaine dernière, malgré un contexte d'incertitude. Les investisseurs restent particulièrement attentifs aux pourparlers sino-américains qui pourraient influencer significativement les marchés dans les jours à venir. D'un point de vue sectoriel, on observe des rotations marquées avec une surperformance de l'automobile (+3,09%), de l'énergie (+2,20%) et des médias (+2,21%), tandis que les banques (-2,79%), l'aérospatiale et la défense (-1,84%) accusent les plus forts replis. Cette configuration illustre les questionnements des investisseurs quant aux perspectives économiques et géopolitiques. Le marché parisien semble ainsi conserver une dynamique globalement positive malgré quelques points de vigilance, mais demeure en quête de nouveaux catalyseurs pour retrouver une tendance plus affirmée. Les performances sectorielles contrastées témoignent d'un marché qui cherche encore sa direction, entre valorisations attractives pour certains compartiments et inquiétudes persistantes pour d'autres.